jeudi 31 décembre 2009 par Le Nouveau Réveil

La fête de la Saint sylvestre et du nouvel an, depuis quelques jours, ressemble, dans son volet réjouissance, à la fête de noël célébré le 25 décembre dernier. En effet, l'effervescence qui était donnée de voir les années passées autour des différentes fêtes de fin d'année a laissé place à une morosité qui en dit long sur la pauvreté qui frappe de plein fouet les Ivoiriens. Hier, la veille du fameux 31 décembre était comme les jours ordinaires. A part quelques embouteillages à Abidjan, les populations n'ont pas démontré par de grands achats dans les magasins et autres surfaces commerciales leur joie pour la fête. Les maquis n'ont pas anticipé avec des matinées dansantes. Des mordus du show-biz n'ont pas été aperçus roulant à bord de leur véhicule avec la musique à fond la caisse. Aucun individu n'a été aperçu saoulé et couché quelque part dans la rue comme cela est de coutume par le passé. Il était difficile de voir plus de deux poulets dans la main d'un citoyen qui a les moyens de s'en offrir. Bref, c'est la fête de la galère. Les populations ivoiriennes, comme en Noël, ont certainement choisi contre leur volonté de vivre la fête sobrement. Les églises et autres temples et même les mosquées seront alors pris d'assaut par les populations. La Côte d'Ivoire va mal. Tout le monde s'en rend compte avec ces fêtes qui ne reflètent pas la véritable vie des Ivoiriens. Les élections qui s'annoncent devraient être le moyen de changer ce destin auquel les ivoiriens ne sont pas habitués.

Diarrassouba Sory


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