jeudi 31 décembre 2009 par Nord-Sud

Comment réagissez-vous après l'enlèvement de vos militants ?

Me Soungalo qui est l'avocat du parti se trouve actuellement dans les locaux du Centre de Commandement des opérations de sécurité (CeCos), à Cocody. Mais la question que nous nous posons est la suivante : Pourquoi le CeCos s'immisce-t-il dans les affaires électorales ? Jusqu'à preuve du contraire, c'est le Centre de commandement intégré (Cci) qui s'occupe des questions liées à la sécurisation du processus électoral. Le gouverneur du district d'Abidjan, Djédji Amondji Pierre, a fait publier une liste de 5000 personnes qui se seraient faites enrôler de manière frauduleuse sur la liste électorale. Il affirme que ces personnes résident à Adjamé. Je pense qu'il est descendu trop bas pour tenir de tels propos. C'est lui qui est à la base de cette situation. C'est un scénario monté de toutes pièces. Laurent Gbagbo et son parti, le Fpi, ne veulent pas aller aux élections. Donc, ils montent ce genre d'histoire pour freiner la sortie de crise. Nous n'allons pas tomber dans ce jeu.


Qu'allez-vous faire alors ?

Nous demandons l'application stricte de l'Accord politique de Ouagadougou. Ce compromis politique indique clairement que c'est le Centre de commandement intégré(Cci) qui a en charge la sécurisation du processus électoral. Nous allons saisir le Premier ministre, Guillaume Soro, par le truchement du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp). Nous pensons que ces pratiques compromettent sérieusement la sortie de crise. Le Premier ministre qui est le garant du processus doit veiller à ce que les intimidations et autres formes d'agressions cessent.

Propos recueilli par O.M.

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