par AIP
Abidjan- Le Centre de recherche maritime portuaire et logistique (CREMPOL) de l?Académie régionale des sciences et techniques de la Mer (ARSTM) a initié, mardi 21 mars 2023, une rencontre d?échanges sur la transition énergétiques et les solutions adaptées aux circonstances portuaires.
Ce séminaire a réuni les acteurs des milieux maritimes et portuaires en Afrique et des étudiants en vue de stimuler des réflexions appliquées et opérationnelles sur la base de cas pratiques dans l?écosystème portuaire africain.
Lors de la cérémonie d?ouverture, le directeur général de l?ARSTM, le colonel Karim Coulibaly, a souligné que cette initiative portée par le CREMPOL, avec l?appui de son partenaire, la Fondation SEFACIL, vise à encourager et accompagner les acteurs cités ci-dessus à s?intéresser au couple port-énergie.
« La finalité de ce séminaire est de disposer d?un panorama de regards croisés face aux enjeux énergétiques actuels et à venir. Il est question in fine de faire mention des initiatives, de cerner les contours de cette donne somme toute nouvelle, de relever les opportunités mais aussi les freins à son implémentation, de formuler des propositions dans une logique appliquée et opérationnelle pour les acteurs et usagers des ports africains », a expliqué M. Coulibaly.
Il a saisi l?occasion pour partager les réflexions issues du 42e congrès annuel de l?Association de gestion des ports de l?Ouest et du Centre (AGPAOC) en novembre 2022 à Luanga. Pour les autorités portuaires présentes à ce congrès, trois perspectives sont à suivre pour que la transition énergétique s?accélère et se matérialise par de véritables résultats opérationnels.
Pour elles, l?engagement des acteurs privés doit être encouragé et même stimulé par les pouvoirs publics africains et la cartographie des technologies du futur pour rendre le transport et la gestion portuaire plus propres doit être incluse dans les vieilles techniques et stratégiques des autorités portuaires. Elles proposent également d'améliorer le suivi de l'impact des actions mises en ?uvre par les ports avec des méthodologies adaptées aux spécificités portuaires africaines.
Depuis l?adoption de sa stratégie de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) en avril 2018, l?Organisation maritime internationale (OMI), vise deux objectifs dont la réduction des émissions de CO2 par l?activité de transport d'au moins 40% d?ici 2030, en poursuivant les efforts en vue d?atteindre une réduction de 70% d?ici 2050, par rapport à 2008.
bsb/fmo