Le 14e sommet de l`Union africaine (UA) s`est ouvert hier dimanche 31 janvier à Addis-Abéba avec en prime, l`élection d`un nouveau président. Les crises qui secouent le continent meubleront sans nul doute les échanges entre les chefs d`Etat et de gouvernement présents à Addis-Abéba.
La veille de l`ouverture dudit sommet, c`est-à-dire le samedi, le Secrétaire général des Nations Unies Ban-Ki moon s`est prononcé sur la situation politique qui prévaut en Côte d`Ivoire, notamment le processus électoral que le président Laurent Gbagbo et son clan ont plombé par leurs accusations sans fondement de fraude contre le président de la Cei, Robert Beugré Mambé.
Dans un entretien accordé à plusieurs journalistes en marge du sommet, il a fait cette déclaration. "Je suis préoccupé par la situation en Côte d`Ivoire. Il y a eu des progrès, mais le problème de la liste électorale a provoqué un doute. Il est vital que les acteurs politiques ivoiriens respectent leur engagement d`organiser l`élection avant fin mars 2010. C`est une date que j`espère, le président (Laurent Gbagbo) peut respecter." a-t-il souligné. En clair, le Secrétaire général de l`Onu met fin à la polémique inutile entretenue par le Fpi autour de ce qui convient d`appeler "Affaire Mambé" et exhorte les acteurs politiques ivoiriens à tenir leur engagement. Le dernier Cadre permanent de concertation (Cpc), organe de suivi de l`Accord politique de Ouagadougou (APO), a recommandé que le premier tour de l`élection présidentielle en Côte d`Ivoire se tienne fin février début mars. Il faut donc tourner rapidement la page de cette affaire de la Cei qui, pour le président Henri Konan Bédié, président et candidat du Pdci-Rda, "n`en vaut pas une" et se concentrer sur la liste électorale définitive et la distribution des cartes nationales d`identité et d`électeur. Ce sont deux opérations cruciales qui doivent constituer les défis majeurs à relever pour tous si bien évidemment les élections sont le v?u des uns et des autres pour sortir le pays de l`impasse actuelle.
Paul Koffi