Le débat sur la nationalité a fait, depuis peu, son retour sur l'échiquier politique national. Par des man?uvres dont eux seuls ont le secret, des cadres du FPI essaient de sortir des personnes de la liste, des personnes en majorité originaires du nord. Cette attitude, a fait sortir Karamoko Yayoro, président du RJR des gongs. Samedi dernier, à l'occasion de l'investiture du bureau de la campagne de jeunes pour ADO, section Williamsville, qui a assené ses vérités au FPI. Le FPI, est contre les nordistes , a-t-il déclaré d'entrée. Pour lui, il est question que le débat sur la nationalité s'ouvre. Nous allons demander au FPI d'affréter des cars à tous ceux qui sont selon eux étrangers et de leur indiquer leur pays. Trop c'est trop. On ne peut pas accepter qu'on catégorise les Ivoiriens , a-t-il martelé. Selon lui, le FPI a déçu tous les espoirs placés en lui au début des années 90. Le FPI, est selon lui passé à côté de la plaque. C'est pourquoi, il a invité les jeunes et surtout ceux de la FESCI à se ressaisir. J'invite mes jeunes frères à renoncer à la violence pour ne pas se mettre le peuple sur le dos , a-t-il conseillé.
Répondant à Blé Goudé, qui se dit maître de la rue, le premier responsable des jeunes républicains a indiqué, qu'ils n'étaient pas des enfants de la rue. Nous ne sommes pas des enfants de rue. Nous descendons dans la rue, juste pour revendiquer. Nous ne faisons pas de la rue, notre gagne-pain , a-t-il rappelé. Toutefois, Karamoko Yayoro a mis en garde tous ceux qui feront des marches sauvages. Il a, par la suite, invité Dembélé Moustapha, directeur local de campagne de la jeunesse de Williamsville Adjamé industriel, à se mettre à la tâche, car le combat sera âpre . Le directeur investi, a pris l'engagement de conduire ses troupes jusqu'à la victoire d'ADO. Sidibé Abdoulaye, directeur départemental de campagne d'Alassane Ouattara pour Adjamé et Youssouf Sylla, directeur régional de campagne d'ADO pour Adjamé et Attécoubé, se sont dit disposés à épauler leurs jeunes frères dans la conquête du pourvoir. Ils ont demandé à tous, de se serrer les coudes, car la victoire, n'est pas loin.
Thiery Latt