lundi 1 février 2010 par Le Patriote

Voir Robert Beugré Mambé quitter la tête de la Commission électorale indépendante (CEI). Laurent Gbagbo et son clan en rêvent ces temps-ci. Ils continuent donc d'user de micmacs, souvent empreints de mauvaise foi, pour faire de leur aberrante hallucination, une réalité. Mais malheur pour eux, car la réalité reste tout autre. Mambé est et demeure président de la CEI. Et personne, fut-il chef d'Etat, ne pourra l'enlever de son poste. Cela s'explique par deux raisons fondamentales. D'abord, la personnalité de l'homme. Homme de foi et d'une intégrité sans reproche, Mambé a réussi à s'imposer comme l'homme qu'il faut à la place où il est. Malgré les différentes tentatives de récupération par le pouvoir FPI, l'enfant de Songon est resté imperméable, toujours égal à lui-même. Peu bavard, Beugré Mambé s'est toujours concentré sur son travail, la mission qu'a décidé de lui confier, l'ensemble des Ivoiriens. C'est-à-dire, conduire le processus jusqu'à l'organisation d'élections libres, démocratiques et transparentes. Et l'ingénieur des travaux publics, lentement mais sûrement, est à la tâche. Il a conduit avec efficacité et sérénité, les opérations des audiences foraines, l'identification et l'enrôlement sur la liste électorale et enfin, la gestion du contentieux. Tout est fin prêt pour doter la Côte d'Ivoire d'une liste électorale propre. Après quoi, les Ivoiriens pourront enfin goûter aux délices des élections après dix ans de statu quo. Vu une telle prouesse, le président de la CEI étant le maître d'?uvre de ce processus, bénéficie désormais de la grande confiance des Ivoiriens. Ceux-là n'accepteront donc pas de céder aux magouilles faites çà et là par le FPI et le camp présidentiel pour mettre Mambé hors-jeu. Les Ivoiriens ne sont pas dupes. Tous savent désormais les intentions cachées du régime de Laurent Gbagbo qui veut forcer pour conserver le pouvoir par des voies non démocratiques. Aussi, Laurent Gbagbo et ses sbires doivent se rappeler que l'actuel président de la commission électorale est le fruit d'une consultation démocratique. Et, c'est la deuxième raison pour laquelle, Gbagbo ne peut rien contre lui. Car, c'est bien à l'issue d'une élection des commissaires représentants les forces politiques et autres Institutions au sein de la CEI, le 19 octobre 2005, dont le président Robert Beugré Mambé est sorti vainqueur qu'il est à la tête de cette institution. Mambé n'étant donc pas nommé par Gbagbo, il ne peut être démis par lui.

Aucun de ses décrets n'aura d'effet sur lui.

Diawara Samou

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