lundi 3 mai 2010 par Le Nouveau Réveil

Les opérateurs économiques veulent tenir le pari de transformer la Côte d'Ivoire en l'espace d'une génération. A l'hôtel "Le Président" de Yamoussoukro, le Patronat ivoirien représenté par la Confédération générale des entreprises de Côte d'Ivoire (Cgeci), la Chambre de Commerce et d'Industrie de Côte d'Ivoire (Cci-ci), la Fédération ivoirienne des petites et moyennes entreprises (Fipme), ont engagé la bataille de cette mue révolutionnaire de la vie quotidienne. Quatre (4) ateliers ont aidé à cerner le thème central (Côte d'Ivoire 2040 : Le défi du meilleur) choisi savamment par Jean Kacou Diagou, président de la Cgeci, que soutiennent à juste titre, Jean-Louis Billon, de la Cci-ci, Angora Tano de l'Union des grandes entreprises de Côte d'Ivoire, Fatoumata Ehui de la Fipme. Au titre du secteur agricole, les travaux de l'atelier n°1 se sont penchés sur les produits suivants : le café-cacao, l'hévéa, le palmier à huile, le bois, les fruits, le coton, le riz, les produits halieutiques, l'élevage, les cultures vivrières. Après un diagnostic des problèmes, des solutions ont été proposées. Pour les filières, les animateurs de cet atelier suggèrent d'une manière générale qu'elles soient compétitives et rémunératrices pour les producteurs par le renforcement de la gouvernance, l'amélioration de la productivité des cultures d'exportation (cacao, café) et la transformation des produits. La vision : faire de la Côte d'Ivoire en 2040, la 1ère puissance agro-industrielle mondiale en passant par les objectifs spécifiques suivants : assurer l'autosuffisance alimentaire ; accroître la chaîne de valeur par une agriculture intensive industrielle, productive, compétitive et moderne ; accroître les exportations de produits agricoles transformés et prendre en compte la dimension environnementale. "Il faut un agriculteur moderne apte à utiliser les technologies nouvelles, mettre en place un cadre institutionnel d'accompagnement de la stratégie industrielle agro-industrielle en termes de conseil, de recherche, de formation et de financement", recommande l'atelier. Qui pour la modernisation de la chaîne de production, demande entre autres la mise en place de mécanisme de certification, la maîtrise de l'approvisionnement des facteurs de production et la réduction de leurs coûts. Pour le binôme café-cacao, l'atelier prône la diversification, la transformation, l'imposition du label "Cacao de Côte d'Ivoire", un prix rémunérateur aux producteurs, une loi contraignante pour les coopératives, une politique d'appropriation des résultats de la recherche par les producteurs et industriels La formation, la transformation sur place sont des préoccupations sur lesquelles ont insisté les hommes d'affaires.
P. Tadjau

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