lundi 3 mai 2010 par Notre Heure

D`ici la fin de l`année, il faudrait que les journalistes professionnels soient payés à la convention sinon nous prendrons les mesures qui s`imposent " c`est ainsi que s`est exprimé guillaume Gbatto, secrétaire général du Syndicat national de la presse privée de Côte d`Ivoire (synapp-ci). C`était hier jeudi 29 Avril à la faveur du lancement de la campagne de vulgarisation de la convention collective annexe des journalistes qui a eu lieu à la maison de la presse d`Abidjan. Il s`agit, pour le conférencier, de parcourir les différentes rédactions des quotidiens, magazines et radios de proximité pour expliquer une fois de plus le sens de la convention collective et la mission du Synapp-ci. C`est probablement à partir du lundi 03 mai 2010 que démarre ce périple qui prendra fin le jeudi 27 mai à Aboisso. Néanmoins, dit-il, les négociations se poursuivent avec le Gepci "En tant que syndicat, nous nous donnerons encore les moyens de négocier avec les patrons de presse parce que notre seul souci, c`est le bien- être des journalistes. Nous espérons un compromis d`ici la fin de l`année mais au cas echéant, nous prendrons les mesures qui s`imposent .Nous saisirons la justice parce que c`est inacceptable que le Gepci trouve autre chose à dire au moment de la phase pratique d`une convention dont il est signataire. Son président Denis Kah Zion passe tout son temps à distraire l`opinion en montant des choses de toutes pièces. Il est même allé jusqu`à dire à ses employés que ce qui compte, ce n`est pas le salaire mais plutôt le travail. Quant au CNP, il semble se rapprocher du Gepci et pourtant il est l`organe de régulation. On ne peut pas admettre qu`un journaliste titulaire d`un BTS et qui totalise plus de trois ans de pratique professionnelle ou même plus, n`ait pas droit à la carte. Encore que d`autres en avaient déjà bénéficiée l`an dernier. A chaque avancée, le Gepci trouve autre chose à dire. Rien que pour ne pas appliquer la convention". A cette rencontre , Guillaume Gbato était assisté de certains partenaires tels le fonds de soutien au développement de la presse, la coalition de la société civile pour la paix et le développement démocratique en Côte d`Ivoire (Cosopci) ainsi que le représentant du ministère de la communication.

Patrick Méka

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