mardi 4 mai 2010 par Le Nouveau Réveil

Les femmes issues de différentes associations et organisations de la société civile sont plus que jamais déterminées à exprimer leur mécontentement et leur ras-le bol face à la situation du pays qu'elles jugent critique. Réunies, hier, à Koumassi et au foyer des jeunes de Jean Folly à Port-Bouët, elles ont dit leur colère, au cours d'un point de presse, contre la vie chère et, ont surtout réclamé au gouvernement la date de la présidentielle. "L'heure est grave. Avec la crise, le délestage, qui est venu s'ajouter, nous empêche de travailler. Les prix des denrées alimentaires ont doublé, voire triplé. Nous les femmes devons nous lever pour mettre fin à cette situation car, nous voulons que notre vie change" a déclaré Henriette Mambo, une représentante de la société civile et membre de la ligue pour l'Union et le progrès des femmes en Côte d'Ivoire, devant de nombreuses femmes venues pour la circonstance à la Maison blanche à Koumassi. A l'instar de Brigitte Adingra, les femmes ont dénoncé le manque de travail pour leurs enfants après leurs études. A cela s'ajoute le panier de la ménagère devenu aujourd'hui le sachet de la ménagère. En raison de la misère qui s'installe quotidiennement dans les foyers, les femmes ont décidé d'organiser un meeting le samedi 8 mai prochain, à la place Vatican à Marcory, pour non seulement protester contre la vie chère en Côte d'Ivoire, mais aussi réclamer une date pour la tenue de la présidentielle ivoirienne. Une condition sine qua non "pour que tout aille mieux", a dit Koménan Aya, présidente de l'Association des femmes assistance et développement de Côte d'Ivoire (Fadeci).
Cinthia R Aka





www.225.ci - A propos - Plan du site - Questions / Réponses © 2023