mardi 25 mai 2010 par Le Patriote

Jets de pierre, course-poursuite, barricade de voies le tout sanctionné par plusieurs blessés dont deux agents de la mairie du Plateau. C'est le bilan partiel de la tentative de déguerpissement de la Sorbonne, lancé hier matin par le maire Akossi Bendjo et son conseil municipal. Un affrontement de plusieurs heures au bout duquel, il faut le dire tout net, Nadaud Clément, l'un des responsables de la Sorbonne et ses hommes ont pris le dessus sur ceux du premier magistrat de la commune. Armés de gourdins, de lance-pierre, les hommes de Nando Clément ont poussé ceux du maire à se replier dans leur base de la mairie. Un repli qui sonne comme un échec du projet du maire. Le problème de la Sorbonne, est un problème essentiellement d'insalubrité , a indiqué le maire qui a reçu les journalistes dans les bureaux de la direction des services socioculturelle et du développement humain, QG de crise. Selon le premier responsable du centre des affaires de la capitale économique de Côte d'Ivoire, l'opération n'est pas allée à son terme du fait des forces de l'ordre. Je suis surpris de leur absence ce matin. Pourtant, nous leur avons remis un courrier pour nous appuyer. Malheureusement jusqu'au démarrage de l'opération, ils ne sont pas venus , a-t-il regretté. Malgré tout, Akossi Bendjo a voulu s'appuyer sur sa police municipale et les agents de la salubrité. Ces derniers, n'ont pu résister face aux Sorbonnards, qui ont même réussi à prendre le nommé Blawa en otage pendant plusieurs minutes avant de le relâcher après. Venues après les heurts, les forces de l'ordre ont invité les Sorbonnards qui se pavanaient dans les rues à regagner l'enceinte de la Sorbonne. Pour Akossi Bendjo, il n'est pas question de baisser les bras. Nous avons entamé une opération, nous allons la mener jusqu'au bout , a-t-il insisté. Aussi, le premier magistrat de la commune du Plateau, qui dit avoir été menacé la veille par Nando Clément à l'aide d'un pistolet, a t-il mis en garde les autorités contre l'impunité de tels actes. Si nous sommes dans un pays normal, il faut qu'on permette à l'autorité que je suis d'exercer mon pouvoir , a-t-il conclu.

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