mardi 25 mai 2010 par Nord-Sud

La tension était forte, samedi après-midi, au siège de la Commission électorale indépendante (Cei) régionale de Bondoukou. Et pour cause : une vingtaine de commissaires de la Cei venus de Tabagne, Gouméré, Sorobango, Sapli-Sépingo et de Bondoukou, en colère, réclamait le paiement immédiat des arriérés de leurs indemnités de session. Ils accusent le président régional de la Cei, Sévédé Sati, de les avoir écartés injustement du paiement en cours. Les membres de la Cei qui représentent des ministères ou des institutions sont écartés injustement du paiement des arriérés d'indemnisation de décembre. Pourtant, nous avons obtenu des mandats pour siéger depuis novembre 2009. Lorsqu'il s'agit de payer manuellement nos indemnités, le président régional de la Cei de Bondoukou fait toujours opposition affirme Koffi Mouroufié, représentant le Conseil économique et social à la Cei locale de Bondoukou.

Pour sa part, le président régional de la Cei, Sévédé Sati, soutient formellement qu'il ne dispose d'aucun document émanant de la Cei centrale reconnaissant les mandataires des ministères et des institutions. Pour lever toute équivoque, il explique le mode opératoire d'admission des membres à la Cei. Chaque mandataire à la Cei constitue un dossier qui est transmis à la Cei centrale par les mandants. La Cei, à son tour, élabore la liste des mandataires et leur affectation. Nous ne pouvons pas nous fier seulement aux délégations que tiennent les mandataires. La liste des membres que nous prenons en considération est celle de la Cei centrale , affirme le président de la Cei régionale de Bondoukou. Il dénonce, par ailleurs, l'absence répétée à leurs postes des mandataires des ministères et des institutions.

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