mardi 25 mai 2010 par Le Quotidien

Le colonel Gilbert Amalaman est de retour sur le terrain politique après trois mois d'absence.

Cris, chants, danses, fanfare, tambours et autre objet pouvant permettre d'exprimer la grande joie qui les animait ont été employés vendredi dernier par les militants, les sympathisants, les membres de la famille du colonel Gilbert Amalaman ainsi que les populations de Bongouanou. A la faveur de son accueil après trois mois d'absence de la ville pour des raisons de santé. En effet, personne n'a voulu se faire conter le retour du Directeur local de campagne (DLC) du président Laurent Gbagbo dans la commune de Bongouanou. Jeunes, vieux, femmes ont effectué nombreux le déplacement de Kangadi, village à l'entrée de la ville pour réserver un accueil chaleureux à leur fils et premier responsable politique. Le long cortège avec sirène et klaxons de voitures s'est lancé dans une longue procession à travers la ville. Signalant le retour de celui que certains avaient vite fait d'enterrer, avant d'atteindre la place du quartier
Agnikro, où un meeting a été improvisé le même soir. Des personnes n'ont pas manqué d'écraser quelques larmes de joie. Tant les nouvelles les plus folles avaient couru sur le compte de celui qu'il est convenu d'appeler le bâtisseur du Moronou .

Le retour d'Amalaman créée la panique au PDCI

Les mauvaises langues, dit-on, proches plus vieux parti de Côte d'Ivoire, auraient annoncé pour mort le colonel Gilbert Amalaman. Pour celles-ci, le chef de cabinet d'Affi N'Guessan aurait succombé à son mal. Et que ses proches cacheraient cette information pour ne pas décourager les militants. Les moins extrémistes, eux, toujours issus du parti du président Bédié selon nos sources, indiquaient à qui veut les entendre que le colonel Amalaman serait paralysé à vie et qu'il était désormais hors course, incapable de se mettre sur ses deux jambes. C'est pourquoi, pour ces populations, seule la présence du colonel Amalaman est une réponse à toutes les méchancetés distillées sur son compte. Chers parents, je suis là. Vous me voyez. Je marche, je bouge tous mes membres. Je suis en pleine possession de tous mes sens et de toutes mes facultés. Ceux qui vous ont dit que je serais mort ou paralysé à vie prennent leur rêve
pour la réalité. Mais, ce n'est pas de leur faute. C'est la preuve qu'ils sont désemparés. Nos adversaires du PDCI ont peur et ne peuvent que souhaiter chaque jour notre mort. Mais Dieu merci, nous sommes là , a-t-il indiqué sous un tonnerre d'applaudissements. Avant d'annoncer véritablement les couleurs de ses activités politiques. Je suis de retour. Je viens reprendre le combat là où je l'ai laissé. La lutte va encore s'intensifier avec l'approche imminente des élections. Nous sommes déterminés à faire réélire notre candidat à plus de 80%dans la commune de Bongouanou , a-t-il soutenu. Une messe d'action de grâce a été dite à la paroisse St-André de la ville le dimanche de pentecôte pour dire merci à Dieu pour tous ses bienfaits à l'endroit du collaborateur du président du FPI. Le colonel Amalaman a bénéficié du soutien des jeunes, des femmes, des clubs et mouvements de soutien à sa personne, de la chefferie traditionnelle et d'une forte communauté musulmane conduite par les imams de la ville.

José S. Koudou
Envoyé spécial à Bongouanou

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