Selon le président du Conseil constitutionnel, les Ivoiriens qui rêvent de démocratie doivent attendre la fin de la crise. Parrain de la Journée de la cohésion sociale vendredi à Divo, Paul Yao N'Dré a soutenu que la Côte d'Ivoire est toujours en guerre et ne peut donc se permettre le luxe d'appliquer la démocratie. Sans paix, il n'y a pas de démocratie, aucun pays au monde ne pratique la démocratie dans une situation de crise , a insisté ce baron du parti au pouvoir. Pour mieux se faire comprendre il continue sa démonstration: Nous sommes surpris que les syndicats et les partis politiques veuillent faire appliquer la démocratie dans notre pays malgré la crise. Le juge constitutionnel a saisi cette journée de cohésion dans la cité du Djiboua pour saluer Henri Konan Bédié et Alassane Ouattara qui ont reporté la marche du 15 mai. L'ancien député de Hiré va plus loin en exhortant ces deux leaders, têtes fortes du Rhdp, qui ont témoigné de leur amour pour le peuple ivoirien à surseoir définitivement et à mettre sous l'éteignoir leur volonté de battre le pavé. Il les rassure qu'un terrain d'entente sera trouvé pour l'organisation des élections dans les plus brefs délais. Cette journée organisée à Divo, ville qui a maintes fois été au centre des tensions sociales a eu le mérite de rassembler plusieurs communautés ethniques. Elle a pris fin dans un bel esprit avec un tournoi de football ayant mis en confrontation les Forces de défense et sécurité (Fds), les enseignants du secondaire, la Fesci et la jeunesse communale
K. Jean Claude
Correspondant régional