De nombreux opérateurs économiques ont le sourire, à l'heure du bilan des assemblées annuelles de la Banque africaine de développement, tenues les 27 et 28 mai à l'hôtel Ivoire.
La Côte d'Ivoire n'a certes pas obtenu, séance tenante, le retour de la Banque africaine de développement (Bad) à Abidjan, lors des assemblées annuelles de l'institution des 27 et 28 mai tenues à l'hôtel Ivoire. Mais certains des opérateurs économiques d'Abidjan se frottent déjà les mains. Maxime T., par exemple. Il travaille dans la location de voiture. Ce dimanche, c'est d'une voix rassurante qu'il se prête à nos questions. On ne peut pas vous donner les chiffres réalisés mais retenez que quand un tel événement se produit, c'est vraiment la traite pour nous. Nous avons sorti plusieurs voitures. A mon niveau, cela a marché. J'ai libéré pas moins de 7 véhicules par jour . Une quinzaine d'agences de location a été réceptionnée pour la circonstance. Et dire que les frais de location oscillent entre 20.000 Fcfa et 80.000 Fcfa par jour ! Et ceci, selon qu'il s'agisse d'un véhicule ordinaire ou d'une voiture de luxeDans le secteur de l'hébergement, plus de 1.390 chambres étaient réservées d'office aux participants dans une douzaine d'hôtels de la capitale. La plupart des hôtels proposaient la restauration sur place. Dans les 5 étoiles, il fallait débourser entre 70.000 et 100.000 Fcfa par jour pour une chambre simple. Pour les suites, le plafond des coûts avoisinait les 200.000 Fcfa par jour. Et cela, sans compter avec les réalités des 4,3 et autres étoiles. En plus, des chambres ont été réceptionnées à la dernière minute, vu le surplus d'invités. Bonne affaire donc pour l'hébergement. Il en est de même pour la téléphonie mobile. Orange a empoché un marché alléchant : tous les participants ont reçu une puce orange dans leurs kits de travaux. Ils communiquaient, entre eux, à partir de ce numéro. Au niveau du transport aérien, la traite a également été assurée. Air France et Air Ivoire font partie du record de trafics. La compagnie nationale a transporté la grande majorité des participants de la sous-région. Les taxes aéroportuaires ont certainement renfloué les caisses de l'Etat. Des cliniques publiques et privées ont obtenu des marchés importants. Elles étaient rattachées aux services médicaux des hôtels pour parer les cas urgents. Il faut le dire, la Bad a mis du baume aux c?urs de certains Ivoiriens. Mais des frustrés se signalent aussi
Nesmon De Laure