Le rideau s'est fermé, hier sur la 11ème édition du Forum CGECI ACADEMY, avec des recommandations et décision pour faire du secteur privé un secteur plus compétitif en vue d'être le fer de lance de l'économie mondiale. Pour le président de la Confédération générale des entreprises de Côte d'Ivoire (CGECI), Ahmed Cissé mettre d'?uvre de ce CGECI ACADEMY 2023, « Les travaux de cette « ACADEMY » auront permis de réaffirmer le rôle central du Secteur privé comme moteur de la croissance économique en Afrique, et la nécessité d?agir sans délai pour que nos entreprises et nos économies gagnent davantage en compétitivité, dans un environnement international de plus en plus concurrentiel. » Pour rendre ce secteur plus concurrentiel, le président de la CGECI indique pour recette, 5 conditions essentielles : Un environnement des affaires et un cadre règlementaire attractif et dynamique, de la transparence dans les règles du marché. Un système de formation et un capital humain de qualité, des coûts de facteur de production raisonnables. Un accompagnement des pouvoirs publics à l?accès aux marchés internationaux et des politiques robustes de Local Content et un cadre institutionnel adapté pour promouvoir et faire émerger les champions nationaux.
Il s'est, par la suite, réjoui des recommandations sorties de cette 11ème édition de CGECI ACADEMY qui, dira-t-il, « a mis en évidence, la volonté et la détermination du Secteur privé à faire en sorte que les entreprises africaines figurent parmi les meilleurs classements mondiaux, en matière de compétitivité. »Pour le Premier ministre, Beugré Mambé, le Secteur privé est un atout incontournable au développement de l'économie en Afrique, il a souhaité qu'il soit plus compétitif pour relever les défis qui se dressent à la compétitivité.Au nombre des recommandations, le Forum a retenu entre autres : Recommandations issues de la table ronde sur le développement industriel comme catalyseur de compétitivité des économies africaines, mettre en place des mécanismes favorisant le partage de savoir-faire et compétences tout le long des chaînes de valeurs dans chaque secteur d?activité à l?instar d?une plateforme d?intelligence industrielle et d?innovation, pour optimiser les process et améliorer la compétitivité.De faire baisser les coûts des facteurs de production tels que l?énergie, à travers le développement de partenariats public-privé pour la recherche de solutions alternatives et l?amélioration de l?efficience. De favoriser le développement d?entreprises intermédiaires ou sous-traitants locaux tout au long de la chaîne de valeur industrielle à travers des politiques publiques incitatives (incitations fiscales par exemple). De la table ronde sur l?agro-industrie, il a été retenu de promouvoir des banques agricoles capables pour une meilleure prise en compte des besoins en financement des acteurs du secteur.L?intégration de toutes les étapes de la chaîne de valeur, condition sine qua non pour produire des produits de qualité à un prix compétitif. De mettre en ?uvre une politique volontariste axée sur le long terme pour bâtir les entreprises compétitives. Cela passe à travers la mise en place de mesures protectionnistes et enfin la mise en place de centres spécialisés aux métiers agricoles afin de répondre aux besoins de personnel qualifié et compétent.JEAN PRISCA