mardi 15 juin 2010 par Le Nouveau Réveil

La Reconnaissance, et que Dieu m`en garde de caresser les amnésiques volages, si nombreux par ces temps qui tanguent, est ce qu`il y a de divinement précieux et un devoir moral qu`un homme de bon sens puisse traduire à son et / ou ses bienfaiteur. Si on ne sait pas où on va, on sait, au moins, d`où on vient. Et, au groupe de presse " Le Réveil ", nous savons d`où nous venons. C`est pourquoi, dès l`entame de mon intervention, je voudrais rendre un hommage appuyé à celui qui est, à la fois, mon père, mon protecteur et mon guide : SEM Aimé Henri Konan Bédié. Sans lui, je ne suis rien ! Et, " Le Nouveau Réveil " n`aurait, jamais résisté aux attaques de tous bords sans l`homme du " Progrès pour tous et le bonheur pour chacun ".

Messieurs les ministres,
Mesdames et messieurs, chers invités,

14 juin 2001-14 juin 2010. Neuf ans déjà que vous parcourez, au quotidien, les pages de " Le Nouveau Réveil ". Neuf ans, soit deux après le funeste coup d`Etat de décembre 1999 que, régulièrement, vous êtes informés, grâce à votre journal de choix, de la tortueuse marche de notre pays sous le régime de ceux qui entendaient " gouverner la Côte d`Ivoire autrement. " Toutefois, combien sommes-nous à savoir dans quelques circonstances est né " Le Nouveau Réveil " ? Tout de go, je voudrais vous dire que le journal que vous nous faites l`honneur d`acheter tous les jours, est né dans la douleur, pour ne pas dire, par césarienne.
Je voudrais, ici, porter témoignage pour que vous puissiez, mesdames et messieurs, m`accompagner dans cet élan de reconnaissance et de gratitude envers ceux que j`aurai à nommer, à la tête de qui figure l`homme dont l`onction me permet de bâtir mon entreprise sur du rocher, à savoir, le Président Bédié.
Votre serviteur a été pigiste pendant quatre longues années à Fraternité Matin. Ceux qui exercent le métier de journaliste ont assurément expérimenté les angoisses et les doutes d`un pigiste dans un journal. De Fraternité Matin, je me retrouve, pour faire court, à " Réveil Hebdo ". Survient le coup d`Etat avec la perte du pouvoir par le Pdci-Rda. Ainsi commença la galère. Et aussi, l`aventure de cinq jeunes gens : Denis Kah Zion, Djigui Mahoulé, Eddy Péhé, Patrice Yao et Akwaba Saint Clair. Le journal " Le Nouveau Réveil " est né à Yopougon, dans le quartier Gesco Bonikro. Il a été conçu dans le salon d`Eddy Péhé. Il était de huit pages. Une chose est de concevoir un journal, une autre chose de le mettre sur le marché pour que les lecteurs se l`approprient. Que de couleuvres n`avons-nous pas avalées ? Le projet sous la main, nous avons approché, galanterie oblige, Mme Adèle N`dioré qui nous a offert pour les premiers tirages la somme de 800.000Fcfa, messieurs Kouassi Yao, Lenissongui Coulibaly et feu Sekou Sangaré, proches collaborateurs du Président Bédié qui nous ont apporté soutien financier mais surtout conseils avisés. Oui, nous pouvons l`affirmer, notre journal a pris forme grâce au Président Bédié et aux personnalités que nous venons de citer. Oui, c`est l`aura d`Aimé Henri Konan Bédié, même à 6.000 kilomètres d`Abidjan, qui nous aura permis, et nous n`étions pas les seuls ceux qui brandissent leur diplôme d`avocat international minier en savent quelque chose), de résister à la bourrasque des militaires, d`une part, et des refondateurs, d`autre part.
De la presque clandestinité de Gesco Bonikro, nous nous retrouvons à Adjamé aux encablures des 220 logements. Là aussi, que de tracasseries. D`abord, avec les militaires de la junte au pouvoir. Votre serviteur s`est retrouvé plus d`une fois devant le général-président convoqué pour être entendu. Que ne m`a-t-on pas proposé comme sac d`argent ? Mais, par fidélité à Bédié, parce qu`on n`abandonne pas un homme en difficulté, surtout pas un chef, Denis Kah Zion a récusé toutes ces tentations, teintées de tribalisme, de 25 millions de francs Cfa. Ensuite, sous les refondateurs : les menaces et autres brimades, surnagées par les casses des " jeunes patriotes ". A Adjamé Liberté, les quolibets étaient quotidiens. Savez-vous, mesdames et messieurs, qu`on appelait notre siège " Adjamé Bramakoté " ? Juste pour souligner la galère que nous vivions. Mais, comme nous nous savions soutenus par un grand homme, en la personne du Président Bédié, par les personnalités que nous avons citées plus haut et par la ferveur des militants et sympathisants du Pdci-Rda, en particulier, et des Ivoiriens, en général, en quête d`informations justes et fiables, vérifiables et véridiques, " Le Nouveau Réveil " a pris tous les risques pour servir son lectorat et prendre, par la même occasion, son envol.
Cela nous a valu, déjà, 17 procès. Dont le plus célèbre est " Ali Baba et les 40 voleurs ". Nous pouvons affirmer aujourd`hui que nous n`avons pas perdu de procès. Il se trouve que nous en avons gagné en appel. On pourrait même ajouter que les convocations, pour ne pas dire, les locaux de la brigade des recherches de la gendarmerie nationale et de la police criminelle sont devenus " nos maisons ". A telle enseigne que les procureurs Tchimou du Plateau et Daléba de Yopougon sont devenus nos " potes ". On se voit presque toutes les semaines, forcément, nous sommes devenus familiers. Ce n`est pas une raison pour ne pas stigmatiser leurs arrestations arbitraires et injustifiées. Le jeune Assalé Tiémoko a passé un an en prison pour un écrit de fiction. Nanankoua Gnamantêh a passé inutilement 15 jours à la Maison d`arrêt et de correction d`Abidjan (Maca) parce que le procureur Mamadou Diakité tenait coûte que coûte à lui dénier le titre de journaliste pour le livrer à la potence d`une justice aux ordres. Fort heureusement, le Conseil national de la presse a rétabli Gnamantêh dans ses droits de journaliste.
C`est le lieu pour moi, faisant ces rappels, de rendre hommage :
- à nos disparus : Sekou Sangaré, à Mme Doh Yolande et à notre collaboratrice Léontine Konan.
- à nos annonceurs qui ont cru en nous et qui continuent de nous faire confiance. Notre seul remerciement réside dans la qualité du travail que nous entendons honorer à leur endroit car, la place que " Le Nouveau Réveil " occupe, l`une des trois meilleures ventes de journaux en Côte d`Ivoire, il la doit à la qualité de son travail et au respect de ses engagements ;
- Nady Rayess que je nommerai " Monsieur support de la presse libre en Côte d`Ivoire ". En effet, monsieur Nady Rayess a pris sur lui de produire " Le Nouvel Horizon " du Front populaire ivoirien (Fpi), dans les années 90, tout comme il a pris le risque de produire " Le Nouveau Réveil " principal journal de l`opposition dans les années 2000. Qu`il en soit ici remercié. Et, comme on dit prosaïquement : seul Dieu fera pour lui !
- aux militants et sympathisants du grand parti qu`est le Pdci-Rda. Particulièrement, aux élus et cadres. Une mention spéciale pour le Groupe parlementaire du Pdci-Rda. La solidarité manifestée lors des casses de notre rédaction, des nombreux convocations et procès, surtout lors de l`affaire " Ali Baba et les 40 voleurs " a démontré qu`au Pdci-Rda d`Henri Konan Bédié, on ne se sent pas orphelin ;
- au collectif d`avocats, conduit par Mes Ahoussou et Blessy, sans oublier les autres dont Mes Aka Narcisse, Adjéi Luc, Yao Koffi, et surtout le cabinet de Me Lynda Dadié
- à nos partenaires. En tête, je citerai le Conseil national de la presse (Cnp), dirigé par celui que j`appelle l`icône de la presse ivoirienne, Eugène Dié Kacou. Le Cnp a beau jouer son rôle de gendarme, parfois en véritable cerbère, mais il donne de bons conseils. Nous lui sommes reconnaissants de nous rappeler à nos cours de déontologie et d`éthique du journalisme. Je n`oublie pas de saluer, parmi nos partenaires, Edipress et toutes les maisons de distribution qui nous ont fait confiance ; je fais une grande place à nos fidèles lecteurs que j`appelle, affectueusement, nos premiers " bailleurs de fonds " ; nos vendeurs, que ce soit à la criée ou dans des bacs à journaux, méritent également nos remerciements ;
- à nos chroniqueurs qui nous honorent de leur assiduité et de leur fidélité. Je ne pourrai pas les citer tous. Qu`on me permette, toutefois, de mentionner Doubé Binty et tous nos chroniqueurs qui, dès le coup d`Etat survenu, en 2000, nous ont spontanément proposé leurs services. Que tous soient, ici, remerciés ;
- à des éléments des forces de Défense et de sécurité. Ils ont démontré, par leur professionnalisme, lors des casses de notre rédaction et de nos nombreuses interpellations que tout n`est pas que ripoux chez nos forces de l`ordre ; et qu`il y a lieu d`espérer que la force publique ne se laissera pas vaincre par la racaille que le pouvoir en place veut installer en leur sein. Je leur adresse nos félicitations pour leur sens républicain de la chose publique ;
- enfin, aux travailleurs du groupe de presse "Le Réveil ". Je le dis avec panache et fierté, nous formons une grande petite famille. J`ai coutume de leur dire : on ne choisit pas sa famille. Dieu vous la donne. A vous d`en faire bon usage. Et mes jeunes frères et s?urs m`ont compris. En ce sens qu`ils ont le sens de la responsabilité. Nous n`aurons pas connu les résultats que nous avons atteints si chacun n`y mettait pas du sien, du c?ur au travail. Le travail est devenu, pour chacun, un bonheur. Parce que le travail rend indépendant et libre. Grâce à notre ardeur au travail, non seulement, nous figurons en tête des trois meilleures ventes des journaux en Côte d`Ivoire, mais le groupe de presse " Le Réveil " a créé une section d`édition de livres. Quoi qu`il en soit, " Le Réveil " a mis sur le marché une 1ère édition de 4 livres qui se comportent bien. La 1ère édition est épuisée. Nous pensons à la seconde édition. Il y a lieu de souligner que si, au départ, par méfiance peut-être, nous n`avons enregistré que 10 manuscrits, aujourd`hui, plus de 57 auteurs frappent à nos portes avec leurs manuscrits. Ce qui est une marque de considération pour notre maison.
C`est pourquoi, pour cette qualité de travail accompli, en 9 ans, dans l`unité et la solidarité, je voudrais adresser mes sincères encouragements à tous mes collaborateurs et leur dire que je suis fier d`eux. Je tirerai mon chapeau à la salle technique et à la cellule correction, les " rentre-tard " de la maison.
Je voudrais, surtout, confier à mes collaborateurs, qu`en ma qualité de premier responsable du Groupement des éditeurs de presse de Côte d`Ivoire (Gepci) que je serai le premier à appliquer le protocole d`accord de la Convention collective annexe. Au demeurant, ils savent que les embauchés sont déclarés à la Caisse nationale de prévoyance sociale (Cnps). C`est dire que les conditions de vie et de travail sont une préoccupation permanente du Directeur général du groupe de presse " Le Réveil ". Car, c`est celui qui ne sait pas d`où il vient, qui agit sans considération pour les autres. A " Le Nouveau Réveil ", nous savons d`où nous venons. Et, nous avons parcouru du chemin ensemble. Et, l`aventure est loin de s`arrêter. Car, quand on n`a pas fini de marcher, les bras n`en finissent pas de balancer. C`est pourquoi, le groupe " Le Réveil " a procédé à quelques aménagements : un nouvel habillage de vos pages, plus aérées et nos locaux ont connu une extension avec 4 nouveaux bureaux pour mettre les travailleurs dans des conditions optimales de travail pour les 9 ans de l`existence de " Le Nouveau Réveil ".
Et, nous n`entendons pas nous arrêter en si bon chemin pour devenir un grand groupe de presse. Une Rotative sera acquise, grâce à de bonnes volontés pour rendre votre groupe plus autonome, par conséquent plus percutant et plus offensif dans la dénonciation des dérives qui minent notre société ivoirienne.

Mesdames et messieurs, chers invités,
Je voudrais vois signifier ma gratitude par cette sagesse du terroir : la main droite lave la main gauche et la main gauche lave la droite !
Merci d`avoir soutenu et de soutenir le groupe de presse " Le Réveil ". En le soutenant, les Ivoiriens, en général, et les militants du Pdci-Rda, en particulier, se soutiennent eux-mêmes. Car, à l`heure où ce monde est devenu un village planétaire, une personne qui n`est pas informée est un aveugle perdu en pleine brousse.
Heureusement, grâce à " Le Nouveau Réveil ", l`information juste ne vous échappera jamais, mesdames et messieurs. Car, la vérité est comme la braise sous la cendre. On ne peut l`étouffer. Grâce à votre fidélité, à votre engagement et à votre sens de l`honneur, " Le Nouveau Réveil sera toujours là; ne reculant devant aucun défi, et, subséquemment, le Pdci-Rda aura toujours voix au chapitre.

Mesdames et messieurs, chers invités,
Par ces temps qui tanguent où la filouterie et le reniement sont devenus la règle plutôt que l`exception, " Le Nouveau Réveil " veut demeurer la boussole de l`information juste et crédible. A " Le Nouveau Réveil ", on ne jette pas cauris. Vous le savez, c`est pourquoi, vous nous soutenez.
Merci à toutes et à tous d`être là ! Dieu fasse que nous soyons encore là pour un 10ème anniversaire féerique dans une Côte d`Ivoire qui aura retrouvé ses sensations démocratiques par des élections apaisées, transparentes et propres. Une Côte d`Ivoire devenue une et indivisible.
2001- 2010, voici 9 ans, naissait votre canard, " Le Nouveau Réveil ", de lutte pour que les sans voix aient une voix, au prix de mille risques, pour le triomphe de la démocratie et de la paix. Maintenons le cap. D`autres voltiges nous attendent. Pour " le journal de choix des Ivoiriens ", l`Aventure continue !
Mille fois, merci !
Denis Kah Zion
Directeur général et Gérant
Du groupe de presse "Le Réveil"

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