mardi 22 juin 2010 par L'intelligent d'Abidjan

Depuis la nomination du ministre Augustin Kouadio Komoé à la tête du ministère des Mines et Energies, des grincements de dents et jérémiades se font de plus en plus jour au sein des populations de la région du Zanzan. Lorsque l'occasion leur est donnée de se prononcer sur l'avenir du festival du Zanzan, des sources bien connues révèlent que les peuples Bron, Koulango, Lobi et Malinké n'hésitent pas à se mettre sur les dents, tout simplement parce que ni campagne médiatique ni aucune démarche ne sont initiés ou même annoncés pour fixer les dates de la tenue du Festival des danses, d'instruments de musique et des costumes traditionnels du Zanzan. A l'orée des vacances, les populations de ladite région qui ont fait siennes ce festival ? reflet du richissime patrimoine culturel et de communion avec les traditions du terroir ? se disent inquiètes et tirent sur la sonnette d'alarme. Bien que le sort du Festival du Zanzan ait été confié, par le ministre Augustin Kouadio Komoé alors ministre de la culture et de la Francophonie, au tandem Susu Papa et Côte d'Ivoire culture, deux structures événementielles. Les populations autochtones et allogènes n'ont de cesse à promener des regards anxieux. C'est donc de plein droit que celles-ci réclament leur festival en criant vigilance, car l'abandon de ce festival serait replonger toute la région dans une léthargie sans précédent. Les 20, 21 et 22 août 2009, à la place du marché de Bondoukou, au quartier Djiminisso, ont eu lieu la 1ère édition du Festival des danses, d'instruments de musique et de costumes traditionnels du Zanzan. En l'espace de trois jours, les amateurs et férus des us, rites et coutumes se sont pourléchés les babines en voyant défiler sous leurs yeux, des groupes de danse notamment ?'Assuétia'' de Transua, ?'Obi Dem Bié'' d'Assuéfry, ?'Naya'' de Sandégué, ?'Djôrô'' de Téhini, le ?'Sacrabouri'' d'Abema et les prêtres traditionnels ? Komians. Le Festival du Zanzan doit être vivement organisé pour la 2è fois dans la mesure où, il permet aux populations de convoler avec les réalités culturelles, puissant creuset de coexistence pacifique qui garantit la cohésion comme un succès intergénérationnel
K. Patrick

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