Linus Pascal Fouda, le Team Press Officer des Lions est formel. Les têtes seront coupées dans la tanière des Lions et cela a failli être fait. Avant même que les français ne fassent ce qu'ils ont fait avec Anelka, la décision était prise. Deux joueurs devaient quitter la tanière... Le chargé de communication des Lions qui n'est pas rentré au bercail, est resté pour continuer le Mondial en Afrique du Sud, il se confie à l'IA.
Quelle explication donniez-vous à ce qui est arrivé aux Lions du Cameroun ?
Il faut que les gens comprennent que l'équipe du Cameroun n'appartient à personne. Il y a des joueurs qui estiment qu'ils ont un titre foncier chez les Lions. Quand ils ne jouent pas, au banc de touche, ils se moquent des autres. Quand on prend un but, les joueurs manifestent leur joie sur le banc de touche, ils rient, ils sont contents parce qu'ils disent que bon, voilà... le mal est profond... les joueurs sont hypocrites. Vous leur posez la question de ce qui se passe entre deux joueurs et ils vous répondent qu'il n'y a rien... Ces joueurs sont des gamins à l'égo surdimensionné...
Votre opinion sur le comportement des équipes africaines qui ont vite disparu du radar de cette 19è Coupe en Afrique du Sud ?
On peut diviser les sélections en trois groupes: celles qui ont bien préparé le Mondial mais qui ne disposaient pas suffisamment de bons joueurs pour rivaliser avec les autres équipes (Algérie, Afrique du Sud), celles qui ont mal préparé le tournoi, s'y prenant au dernier moment (Nigeria, Côte d'Ivoire) ou se perdent dans des querelles internes (Cameroun), et l'exception ghanéenne. Symbole de cette mauvaise préparation, les Eléphants éliminés au premier tour. Ils ont recruté leur sélectionneur le 28 mars. Deux mois avant le coup d'envoi du Mondial! Dans ces cas, quel miracle peut faire une telle équipe ?
Un mot sur la prestation des Black Stars du Ghana ?
C'est une équipe d'avenir. Elle fait la fierté du football africain. Avec ce qu'on voit dans le jeu des joueurs, on remarque que ces jeunes ghanéens ont de la volonté et l'amour de leur pays. Regardez le but de Gyan contre les Etats-Unis, il a été poussé par le défenseur américain mais il a résisté pour inscrire le but de la victoire de son pays. Un autre joueur inconscient, aurait choisi de se laisser tomber et réclamer le penalty. Le Ghana devrait servir de leçon aux autres pays. Parce qu'on a beau dit que le foot n'est pas une science exacte, mais il a des règles que ceux qui ont choisi ce métier devraient respecter. Je parie sur tout que cette équipe des Black Stars du Ghana ne s'arrêtera pas aux quarts de finale. C'est ma conviction et mes prières iront dans ce sens
Réalisé par Hamed Konin, envoyé spécial