Bernard Tapie, homme d'affaires français, puis ministre de la ville, était le président de l'Olympique de Marseille, à l'époque, club prestigieux de la Fédération Française de Football. Et tout le monde connaissait Bernard Tapie dans le paysage du football européen. Dans les années 1990, le président de l'Olympique de Marseille avait fait de son équipe une véritable entreprise. Pour respecter cette dimension du club, Bernard Tapie avait ?'acheté'' les services de Jean Pierre Papin, Carlos Mozer, Christ Waddle. Le président Bernard Tapie voulait le titre de champion de France, d'Europe. La passion du football avait poussé Bernard Tapie à embaucher l'Allemand Franz Beeckenbauer comme entraîneur de l'Olympique de Marseille. L'homme d'affaires français avait fait joindre à l'entraîneur allemand Michel Hidalgo, un autre technicien du football français. Ce n'était pas tout. Bernard Tapie aimait bien le rapport ?'qualité'' des athlètes à l'Olympique club de Marseille. Il s'attachait le service de Eric Cantona, à l'époque avant-centre de l'équipe nationale française. En tout cas, l'homme d'affaires français avait fait de l'Olympique de Marseille une équipe redoutable du championnat français. Bernard Tapie avait une fortune immense, une surface financière importante, avec sa société Adidas. Et Bernard Tapie aimait les actions d'éclats. Passionné de football, le président de l'Olympique de Marseille était le dirigeant le plus médiatisé du football français. C'est ainsi que, très populaire, Bernard Tapie se positionnait dans le paysage politique pour un autre enjeu entier : il devenait ministre de la Ville, une fonction que Bernard Tapie avait considéré plus passionnelle que le football. Malheureusement, Bernard Tapie n'avait pu hisser son ministère à l'ambition du président socialiste français, François Mitterrand
Ben Ismaël