jeudi 1 juillet 2010 par Le Patriote

L'ancien ministre des Nouvelles technologies de l'Information et de la Communication, Hamed Bakayoko affiche la sérénité face aux résolutions d'enquêtes parlementaires introduites par le FPI auprès de l'Assemblée Nationale. Nous l'avons interrogé au téléphone, hier.

Le Patriote : Quelle réaction avez-vous à propos de la volonté du FPI de vouloir enquêter sur le secteur des NTIC que vous avez dirigé ?
Hamed Bakayoko : Je vous remercie de votre appel. Je pense que le principe d'une enquête est un indicateur de bonne gouvernance dans toutes les démocraties. Là où le besoin se fait sentir, il faut encourager ce genre d'initiative. En ce qui me concerne, je n'ai pas de commentaire particulier à faire. Je trouve que tous les citoyens qui ont assumé des responsabilités à divers niveaux, doivent être constamment prêts à rendre compte. Et moi, je le suis.

LP : Que dites-vous du sujet de l'attribution des fréquences, indexé par le Groupe parlementaire FPI ?
HB : Ce que vous devez savoir, c'est que de par la réglementation en vigueur, c`est-à-dire la Loi portant Code des télécommunications, l'attribution des licences d'exploitation est de la compétence de l'Agence des télécommunications de Côte d'Ivoire (ATCI). Toutes les licences ont été attribuées par l'ATCI. L'ATCI, pendant mon mandat au ministère, a été administrée par des cadres du FPI. Je crois, là encore, que c'est le FPI qui se mord la queue. L'enquête mènera dans les couloirs et les sommets de la refondation.

LP : Que dites-vous à ceux qui pensent que vous êtes personnellement visé ?
H.B. : C'est une interprétation d'une certaine presse, une vue de première lecture. Mon analyse est que la guerre est sérieuse au FPI. Cette enquête, va mettre encore à nue les problèmes de gouvernance de la Réfondation. On va assister à une terrible bagarre de clans.
Pour ma part, je suis très fier du travail que j'ai accompli à ce poste et mon bilan l'atteste. Je suis prêt à le défendre la tête haute, en tout temps et en toute circonstance.
Ceci dit, aujourd'hui, notre priorité en Côte d'Ivoire, ce sont les élections. Comme la Guinée, j'ai envie que mon pays ait, enfin, des élections et qu'on arrête de nous divertir.

Edgar Kouassi

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