jeudi 1 juillet 2010 par Nord-Sud

Les difficultés que rencontrent les usagers de la Société des transports abidjanais (Sotra) sont multiples. Des voies de communications impraticables, de longues files d'attente La Sotra tente d'y remédier.

Les usagers de la Sotra sont confrontés à de nombreux problèmes. Et ce, dans presque toutes les communes du district. A Abobo où le presse-tour initié hier par la Sotra a débuté, les occupations anarchiques des voies par les commerçants et par les syndicats de transporteurs sont d'actualité. De la mairie jusqu'à Avocatier marché de nuit, deux des trois voies que comprend la chaussée sont utilisées à des fins commerciales. La ligne du bus n° 08, qui passe par le collège moderne les élites est peu carrossable. La pluie et l'absence d'entretien ont créé des creux au milieu de la chaussée. Cela endommage les autobus et ralentit le trafic routier, constate Aka Patrice, directeur de l'exploitation commerciale. A Yopougon, à certains endroits, des populations sont obligées de faire le reste du trajet à pied. C'est le cas des usagers de la ligne N°39. Car, le pont entre Niangon-sud et Carrefour-à-gauche est coupé. Ils descendent du véhicule en cours de route pour faire le reste du chemin à pied. La marche guette aussi les clients qui rejoignent Abobodoumé par bus. L'érosion de la chaussée par la lagune avance à grands pas. Si rien n'est fait par les autorités d'ici quelques jours, nous serons obligés de suspendre le trafic sur cette ligne , a martelé Aka Patrice. Selon lui, depuis 2003, le ministère des infrastructures économiques et les mairies d'Attécoubé et de Yopougon ont été saisis du problème. Mais, les moyens financiers faisant défaut, la voie n'a pu être réhabilitée. Tant de problèmes auxquels il faut trouver des solutions. Et, la Sotra en a trouvé pour mettre fin aux embouteillages et aux longues atteintes : la construction de Bus rapid transit (autobus de transport rapide). Selon le directeur général de la Sotra, Philippe Attey, c'est un système de transport public performant qui a un site propre de passage. Ce système favorisera la fluidité du transport et participera à la réduction de l'utilisation des véhicules personnels qui ne transportent que 24% de la population. Selon les études menées par les structures compétentes, 101 kms de sites propres peuvent être réalisés à Abidjan. Et cela coûtera environ 20 milliards à l'Etat, à raison de 200 millions le Km.


Adélaïde Konin

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