lundi 12 juillet 2010 par Notre Voie

La visite effectuée du lundi 5 au mercredi 7 juillet par Gervais Coulibaly dans le Worodougou, précisément dans des villages de Séguéla, a été riche en enseignements. Les populations ont perçu cette visite du porte-parole du président Laurent Gbagbo comme une belle occasion pour décrire de haute voix le dénuement total dans lequel elles vivent. Leurs routes n'existent que de nom. Le manque de centre de santé, d'école est ressenti comme un enfer duquel ces populations veulent sortir. L'eau potable est un luxe, l'électricité n'est pas accessible et de nombreux villages plongés dans l'obscurité ne savent plus à quel saint se vouer. L'électrification déjà à la portée de plusieurs régions de Côte d'Ivoire fait cruellement défaut à Séguéla. Prendre les routes et pistes rurales, c'est aller au suicide. Les populations vivent dans le dénuement total et disent être abandonnées par leurs élus tous issus du Rassemblement des républicains (Rdr). Ces populations ruinées du fait de la rébellion armée depuis 2002 et abandonnées par leurs élus locaux ont retrouvé la joie de vivre en accueillant Gervais Coulibaly, porte-parole du président Laurent Gbagbo. Une visite qui leur a donné l'opportunité de se déterminer. Dire à leur hôte que, compte tenu de leur situation actuelle qui n'est pas enviable, leurs regards sont désormais tournés vers le président Laurent Gbagbo. En qui toutes les populations des villages visités placent leur espoir. Ces populations ont confié à Gervais Coulibaly toutes leurs préoccupations afin de les transmettre au président Laurent Gbagbo. Qui, ont-elles relevé, peut les tirer de la misère. Ces populations du Worodougou ont donné le signal à travers l'accueil réservé à Gervais Coulibaly. Elles sont allées l'attendre dans le village de Téguéla à plus de 12 km de la ville sur la voie de Vavoua. Une longue haie, des danses et des vivats ont transformé cet accueil en une fête grandiose. Sous escorte, le porte- parole du chef de l'Etat a fait une entrée triomphale dans la ville de Séguéla. Et, sans repos, Gervais Coulibaly et sa délégation ont fait le tour des grandes familles de Séguéla pour rendre les civilités à leurs différents chefs. Avant de mettre le cap sur Bobi, une localité de près de 10.000 âmes. Là encore, l'accueil était des plus agréables en ce sens que les chasseurs, les danses ont tous fait un arc de triomphe à l'envoyé de Laurent Gbagbo. Les populations de Bobi ont donné le ton en faisant état de leurs nombreuses préoccupations pour lesquelles elles sollicitent le président Gbagbo à travers son proche collaborateur. Ce chef-lieu de canton Nafana érigé en commune rurale par le président de la République a plaidé pour ses routes, pour le renforcement de son réseau électrique, pour l'électrification de certains villages du canton, pour l'achèvement de son foyer des jeunes et surtout pour la réparation des pompes villageoises afin de goûter aux délices de l'eau pure. La nouvelle commune de Bobi est dans le noir, bien que des poteaux électriques sont visibles. Mais, à Bobi, les populations, par la voix de Coulibaly Vasseko et Koné sinaly retiennent que, grâce à Laurent Gbagbo les cantons Nafana et Assolo ont vu 7 de leurs villages érigés en communes rurales. Pour ce faire, elles ont promis à Gervais Coulibaly qu'elles rééliront Laurent Gbagbo et porteront à la tête de toutes leurs communes des personnes issues du Front populaire ivoirien (Fpi). L'hôte de Bobi n'a pas caché son émotion. Votre accueil est fraternel et je reviendrai ici dans un mois, a, pour sa part, promis Gervais Coulibaly. Le lendemain de son arrivée, il s'est rendu à Gbenan où il a été happé par un monde qui avait du mal à retenir sa joie. Dans ce village, les doléances ont encore tourné autour de la connexion au réseau électrique, car toutes les installations sont faites depuis 1999, mais les populations attendent toujours le courant. Elles sont, de ce fait, à bout de patience. Raison pour laquelle, elles appellent le président Gbagbo à les aider à voir la lumière. L'ancien ministre Hamed Timité, fils de la région, a déclaré : Gervais Coulibaly, tu es notre allié naturel. Nous sommes heureux de te voir parmi nous et nous t'attendons pour la fête de la lumière. Dis à Gbagbo que la paix reviendra, car nous prions pour y parvenir. Quant à Gervais Coulibaly, il dira : Le président Gbagbo m'a chargé de vous rassurer qu'il ne vous a pas oubliés. Il sera instruit de vos doléances et vous donnera une suite favorable. De Gbenan, le porte- parole du chef de l'Etat et sa suite sont allés à Tiémassoba, une bourgade située à 35 km de Séguéla au bout d'une piste de calvaire. Mais les escales ont été spontanées et nombreuses. A Saminan, une nouvelle commune, comme dans d'autres villages, des meetings ont été improvisés. Les populations n'ont pas manqué d'admiration parce que leur hôte s'est déplacé jusqu'à eux, alors que leurs propres élus sont introuvables. Les questions de la réparation des pompes villageoises, de routes impraticables, de centres de santé, d'écoles en ruine ou à construire et l'éternelle question de l'électricité ont été soumises à Gervais Coulibaly. Hamed Timité a encore fait la pression en ces termes : Qu'on revienne vite avec toi pour la fête de la lumière. Le porte-parole du président Gbagbo a rassurés ses hôtes en ces termes : Ce que vous avez demandé, je suis sûr que Gbagbo le fera pour vous. Pour les puits, je n'ai pas besoin d'attendre Gbagbo. Moi même, je peux le faire. A Tiémassoba, une nouvelle commune née de la politique du chef de l'Etat, les populations ont, de façon unanime, pris l'engagement de faire réélire le président Laurent Gbagbo. Le véritable ami n'est pas celui qui essuie tes larmes, mais celui qui vous évite de les verser. Gbagbo est notre ami et le trait d'union entre lui et nous est la République, a souligné Dosso Memassa, président du comité d'organisation de la cérémonie d'hommage au chef de l'Etat. Une cérémonie organisée en son honneur parce que le président Gbagbo a érigé Tiémassoba en commune dans le canton Tiéma. Pour sa part, Dosso Méblé a déclaré : Nous allons réélire Laurent Gbagbo au premier tour pour faire la rupture avec ceux que nos populations soutenaient et qui sont à la base de nos malheurs. Nous avons des besoins énormes en infrastructures. Sur 33 villages, 4 seulement sont électrifiés. Nos regards sont donc tournés vers Laurent Gbagbo, parce que ceux à qui l'Etat donne les moyens pour notre développement ont tous démissionné. De nombreux présents ont été remis au collaborateur du chef de l'Etat. A tous ces cris de souffrance qui appellent le chef de l'Etat en pompier, Gervais Coulibaly a eu une oreille attentive et a rassuré ses hôtes de la réelle volonté du président Gbagbo à ?uvrer pour le bien-être de l'Ivoirien. Benjamin Koré (envoyé spécial à Séguéla)

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