lundi 19 juillet 2010 par Nord-Sud

Les gros porteurs de l'hinterland veulent se faire escorter par la structure de leur choix. C'est ce qu'est ressorti de la rencontre que le collectif des syndicats des gros porteurs de l'hinterland a eue avec Touré Adama, président de la Coordination nationale des gares routières de Côte d'Ivoire (Cngr-ci), vendredi à Adjamé. Le porte-parole de ce collectif, Jacques Ilboudo, note que la douane ivoirienne impose aux chauffeurs les macarons de l'Office Ivoirien des Chargeurs (Oic) à 120 000 Fcfa pour les camions chargés et à 90 000 Fcfa pour ceux qui sont vides. Ce qui lui semble absurde, car, selon lui, tout transporteur a le droit de choisir la structure d'escorte de ses camions. Selon lui, l'Oic a déjà montré ses limites dans l'organisation des convois. Le porte-parole des gros porteurs de l'hinterland a relaté qu'en plus de cet abus, l'Oic ne convoie pas les véhicules jusqu'à destination. Les chauffeurs sont livrés à eux sur les routes dès qu'ils sortent de Tiébissou. Il indique que si cette situation de racket continue, les gros porteurs seront obligés de renoncer à la destination Côte d'Ivoire. Même si, les autres destinations sont difficiles à parcourir du fait du mauvais état des routes. Après avoir écouté ses hôtes, Touré Adama, président de la Cngr-ci, a révélé que le paiement exigé du macaron Oic est une escroquerie mise en ?uvre par la douane et l'Oic. Et ce, à l'insu des responsables chargés de la fluidité routière. Selon le premier responsable de la Cngr-ci, ces tracasseries abusives font que les prix des produits sont élevés. C'est le cas du kilogramme de la viande de b?uf qui est à 600 Fcfa à Ouangolodougou et à 2000 Fcfa à Abidjan.

Adelaïde Konin

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