lundi 19 juillet 2010 par L'expression

Il veut bien continuer son bail avec les Eléphants, il suffit que la Fédération ivoirienne de football remplisse ses conditions financières pour qu'Eriksson reste en Côte d'Ivoire. La preuve, le technicien suédois rêve de disputer la Can 2012 avec les tricolores ivoiriens.
Le technicien suédois, Sven-Göran Eriksson, va-t-il continuer son bail avec la Côte d'Ivoire après la Coupe du monde 2010 en Afrique du Sud? Bien malin qui répondra par l'affirmative à cette interrogation. Après une campagne avec les Eléphants où l'objectif majeur, notamment le premier tour, n'a pas été atteint, mais où les Eléphants ont effectué de gros progrès dans le jeu, joueurs, encadreurs et observateurs sont tous d'avis qu'Eriksson devrait continuer sa mission. Lui-même est partant pour continuer l'aventure avec la Côte d'Ivoire. Et une source proche du technicien suédois le confirme : Eriksson veut aller à la Coupe d'Afrique 2012 et 2013 avec les Eléphants et gagner même quelque chose avec cette génération qu'il trouve exceptionnelle . L'ancien coach de l'Inter Milan aime tellement la Côte d'Ivoire qu'il a même refusé une offre de la sélection de l'Indonésie qui lui propose un contrat de quatre ans avec un émolument de 3 millions d'Euros par an, soit plus 1.965.000.000 francs cfa. Le seul hic, le traitement salarial de l'ancien patron du banc de la sélection nationale d'Angleterre. A ce niveau, il n'est pas sur la même longueur d'onde avec les dirigeants fédéraux. La Fédération ivoirienne de football lui propose 50 mille Euros, soit 32.750.000 francs mensuel, là où il souhaite 100 mille Euros, c'est-à-dire 65.500.000 francs cfa. La même source révèle qu'Eriksson est disposé à continuer avec les Eléphants à condition que l'instance fédérale fasse l'effort de voir sa rémunération mensuelle à la hausse. La FIF pourra-t-elle trouver la rallonge nécessaire pour satisfaire le sélectionneur des Eléphants au Mondial 2010 ? Ce n'est pas impossible. Mais ici, il s'agira d'un contrat de quatre ans si d'aventure les deux parties venaient à tomber d'accord. Donc, il ne faut pas se jeter. Il importe de bien ficeler un tel contrat pour éviter des désagréments à la longue. Raison pour laquelle Jacques Anouma ne se presse pas pour donner le nom du nouvel entraîneur des Eléphants quand bien même le match amical contre l'Italie et surtout les éliminatoires de la Can 2012 pointent à l'horizon.
L'apport d'Eriksson
La notoriété et l'expérience de Sven-Göran Eriksson ont été très bénéfiques aux Eléphants en l'espace d'un mois. Aussi bien le monde du football que les athlètes le reconnaissent. Tactiquement, l'équipe a progressé. Elle a même commencé à avoir une identité de jeu. En plus, Eriksson est très respecté des joueurs. Et ce gros travail amorcé ne devrait pas s'arrêter en si bon chemin. Car il faut arrêter avec la valse des entraîneurs à la tête d'une équipe qui cherche ses marques tous les ans. Robert Nouzaret, Henry Michel, Ulrich Stielike, Gérard Gili, Vahid Halilhodzic et maintenant Eriksson. Si les Eléphants ont gagné en notoriété, il leur manque ce trophée tant escompté. Il importe donc que la FIF fasse des efforts, dans la mesure de ses possibilités, comme elle l'a toujours fait, pour continuer avec ce technicien de renom. C'est en cela que les sponsors qui travaillent avec la Fédé devraient se montrer davantage utiles voire citoyens. La présence d'Eriksson au Mondial a fait que les Eléphants ont bénéficié de l'apport d'un des préparateurs physiques de Manchester City, Ivan Carminati, et du kinésithérapeute de l'Inter Milan, Mauro Doimiti. Deux spécialistes italiens. Le manager d'Eriksson, l'Ecossais Athole Stille, lui suivait logiquement son poulain. Sans compter d'autres qui ont travaillé dans l'ombre. Et c'est ce melting-pot qui a donné un début de résultat constaté au Mondial. La logique aurait voulu que ce travail continue.
Tibet Kipré
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