mardi 27 juillet 2010 par Notre Voie

Pour la troisième journée de la visite qu'effectue dans le Denguélé depuis le 23 juillet, le président du FPI, Pascal Affi NGuessan a animé hier lundi 26 juillet trois meetings. Le Président du FPI, Pascal Affi NGuessan, pour la journée du lundi 26 juillet, troisième journée de la tournée qu'il effectue dans le Denguélé a visité Korondougou, Bougousso et Sirana où il a animé des meetings avec escales à Fréfougoula, Foula et Niamasso. A chaque étape, un accueil délirant et enthousiaste lui a été réservé. Les populations étaient visiblement heureuses de recevoir le président du FPI, ce parti qui a été traité de tous les noms et dont les militants et sympathisants ont vécu les pires exactions dans les zones au plus fort de la rébellion armée. Aussi ont-elles tout mis en ?uvre pour accueillir le président du parti du président Gbagbo avec plusieurs groupes de danse à l'entrée des villages visités. Partout, le message du président Affi n'a pas varié. Ila livré un message de paix et mobilisateur pour le compte du président Gbagbo. Rendant hommage au cadres de ces villages qui se battent pour faire élire le président Gbagbo dans la région du Denguélé, le président Affi dira ceci: Souvent nos parents ne comprennent pas pourquoi leurs fils font la politique. Ils pensent que c'est parce qu'ils veulent se faire voir. Non ! Ce n'est pas parce qu'ils veulent se faire voir. C'est la politique qui régente la vie des hommes. C'est la politique qui fait qu'on est heureux ou qu'on est malheureux. J'ai vu tout à l'heure sur une banderole que vous voulez être érigé en commune. Mais c'est la politique qui donne la commune. C'est elle qui donne la mairie, la sous-préfecture, le département etc. Donc si vos enfants vous parlent de la politique, il faut les écouter . Et le président Affi d'expliquer les raisons de la visite : Moi-même je suis justement venu vous parler de la politique du président Gbagbo et vous demander de le suivre. C'est la politique de Gbagbo qui donne la mairie, la sous-préfecture, le département. Parce qu'en politique, c'est le choix que nous faisons qui nous apporte soit le bonheur, soit le malheur. C'est ça qui nous apporte soit le progrès, soit la guerre. Il y a longtemps qu'on vote, mais est-ce qu'on a avancé ? Il y a longtemps que vous avez voté et que vous avez confié le sort de votre village à des gens, mais est-ce que vous êtes satisfaits de votre situation ? Si c'est non, vous n'allez pas être là à pleurnicher en attendant que tout vous tombe du ciel. Vous devez prendre votre destin en main en changeant votre façon de marcher. Si on a fait un choix qui et que rien ne marche, il faut changer et faire un nouveau choix. Gbagbo a envoyé la nouvelle voie qui est le FPI . Pour le président du FPI, on ne suit un homme politique parce qu'on est du même groupe ethnique ou de la même religion que lui. On suit celui qui peut nous apporter le bonheur. On suit celui qui dit la vérité. Car la vérité n'a pas de couleur. Il n'y a pas un parti pour les gens du nord, pour les gens du sud, pour les gens de l'ouest, les gens de l'est ou pour les gens du centre. M. Affi estime qu'on ne peut pas construire la Côte d'Ivoire dans la division. Il y a, dit-il, des partis politiques pour l'ensemble des Ivoiriens. Et chaque ivoirien doit militer dans le parti de son choix. Notamment celui qui peut apporter le développement chez lui. Pour mieux illustrer sa pensée, le président du FPI a pris l'exemple d'un malade dont un parent est balayeur dans l'hôpital qui l'accueil et dont le médecin n'est pas son parent : le malade va-t-il aller voir son frère qui est balayeur ou va-t-il aller voir le médecin qui n'est pas son parent ?, s'est interrogé le président Affi. Et il a aussitôt répondu: S'il va voir son frère qui est balayeur, c'est qu'il ne veut pas guérir. Mais s'il veut guérir, il va aller voir le médecin qui détient la science pour le soigner. C'est la même chose pour les partis politiques qui ont pour mission d'apporter le développement aux populations. Il faut suivre le parti qui peut nous apporter le développement que nous recherchons. Et en ce moment c'est le président Gbagbo et le FPI qui peuvent nous apporter le développement. C'est leur temps. C'est le temps du président Gbagbo. Le PDCI, son temps est passé. Et quand ton temps est passé, il est passé. Il est fatigué. C'est comme une voiture fatiguée et une nouvelle voiture. Si tu prends une voiture fatiguée, tu ne vas pas arriver à Abidjan. Mais si tu prends une voiture nouvelle, tu vas non seulement arriver, mais tu vas arriver très vite à Abidjan. Le FPI c'est la nouvelle voiture . En évoquant le cas du RDR, le président du FPI a été tout aussi prolixe : Vous avez tout confié au RDR dans le nord ici. Mais qu'est-ce que vous avez gagné ? Je pense que vous avez vu dedans. Je pense que vous êtes très sages pour ne plus aller avec le RDR. Donc je n'en parle pas. Parce que vous avez compris cela par vous-même . Et le président Affi de s'élever contre tous ceux qui tiennent un discours de division. Nous sommes tous frères dans une Côte d'Ivoire unie et solidaire. Le président peut venir de partout. Tout ce qu'on doit voir, c'est de savoir s'il a de bonnes idées pour développer notre pays, notre région. C'est ça la politique. C'est de trouver quelqu'un qui a de bonnes idées et qui peut nous apporter le bonheur. C'est ce que vous fils Amara Touré, Fanta et les autres ont compris pour suivre Gbagbo. Parce que c'est Gbagbo qui peut nous apporter le bonheur à leurs parents que vous êtes. C'est pour cela qu'ils luttent. Ce n'est pas pour qu'on parle d'eux. C'est à cause de vous leurs parents. Je suis venu ici pour rendre hommage à Fanta. Car il y a des enfants qui tracent la route pour que leur village trouve le bonheur et avance. C'est le cas de Fanta , a dit le président du FPI. Il a ensuite exhorté tous ceux qui hésitent à rejoindre rapidement les rangs du FPI et à voter le président Gbagbo. Gbagbo pense tellement à vous qu'il a érigé Bougousso en sous-préfecture. Maintenant quand on parle des sous-préfectures le nom de Bougousso sort dedans, c'est un honneur. Mais il y a beaucoup de chose à faire. Il faut l'électricité, l'eau, centre de santé. Et il est prêt à vous donner tout ça. C'est pourquoi, c'est sa politique qu'il faut suivre. Je vous demande donc de voter Gbagbo en octobre prochain. C'est dans notre intérêt de voter Gbagbo . Le président Affi estime que les populations doivent prendre le vote très au sérieux : On ne vote pas comme ça. On ne vote par quelqu'un parce que c'est ton frère. On vote quelqu'un qui peut nous apporter le développement. Tu peux voter la paix et le développement, ou tu peux voter la guerre et la misère. C'est Gbagbo qui peut nous apporter la paix et le développement , a-t-il répété. A l'image du chef du village de Sirana, tous les intervenants au nom des populations visitées ont donné leur parole pour porter leur choix sur le président Gbagbo à la présidentielle qui est annoncée pour le mois d'octobre : Monsieur le président du FPI, vous êtes le seul et premier président de parti qui vient nous rendre visite. Cela nous honore. Et finalement, tout le monde a compris que c'est le président Gbagbo qui veut la paix et le développement. A preuve, il a tendu la main à ceux qui voulaient le tuer pour faire la paix. En tout état cde cause, nous ici dans notre canton, nous n'avons pas deux choix. Depuis 1990, nous votons Gbagbo et le FPI à 100% a-t-il fait savoir. Le président Affi parcourt la région du Denguélé avec le docteur Touré Amara Directeur départemental de campagne (DDC) de Gbagbo dans la dite région, Kouakou Fiéné DDC de Tanda, l'honorable Kouakou Kra député de Nassian, Koffi Mouroufié directeur local de campagne (DLC) de Gbagbo à Transua, commandant Soro DLC de korhogo et Morou Simplice DLC de NDatro. L'animation musicale est assurée par deux artistes, l'une du terroir, c'est-à-dire fille du Denguélé Troré Karidja et l'autre de Bongouanou la princesse Ya Kimouni.

Boga Sivori
bogasivo@yahoo.fr Envoyé spécial

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