mardi 27 juillet 2010 par Nord-Sud

Furieux de ne pas voir leur nom sur la liste électorale provisoire, des pétitionnaires de la cité des Antilopes menacent de perturber les prochaines élections.

Le contentieux électoral est officiellement ouvert à Daloa depuis samedi. Ce démarrage fait suite à la formation des quarante formateurs, issus des vingt commissions électorales de la région. Cette formation donnée par Kromel Milidji, superviseur régional de la Cei, a eu lieu le mardi 20 juillet dernier. Le lendemain, ces formateurs ont restitué cette formation reçue aux autres commissaires dans toutes les localités. Les affichages qui ont suivis, se sont déroulés les 22 et 23 juillet. On note 737 lieux de vote dans la région du Haut-Sassandra, repartis comme suit : 360 pour le département de Daloa, 212 à Issia et 165 dans le département de Vavoua. Après ces volets techniques, une grande réunion d'information et de sensibilisation des populations s'est tenue le vendredi 23 juillet dernier dans la salle de conférences de la préfecture. Le constat est que les pétitionnaires ne se bousculent pas. La preuve nous a été donnée, hier, 3e jour des réceptions de réclamations. Au moment où nous arrivions au siège qui abrite les commissions électorales de Daloa-commune 1 et 2, il n'y avait aucun réclamant. La moisson de la matinée était donc maigre, au dire des commissaires. Selon le président régional, la plupart des réclamations portent sur les rectifications de noms et les omissions. Aucune demande de radiation n'a jusqu'ici encore été enregistrée. Ainsi, à Daloa-commune 1, il a été enregistré pour la journée du samedi 24 juillet, 23 réclamations portant sur des rectifications et 36 cas d'omissions. Dans la commune 2, ce sont 33 cas de rectifications et d'omissions qui ont été enregistrés contre 2 seulement à la sous-préfecture. Le lendemain, dimanche, 2e journée, il a été enregistré dans la commune 1, cinq demandes de réclamation et 15 cas d'omissions. Les statistiques de la commune 2 n'étaient pas disponibles. En plus de ces deux cas fréquents, les cas les plus préoccupants sont les rejets-systèmes qui concernent les personnes qui ont été rejetées par le système informatique et n'ont jamais figuré sur la liste électorale provisoire. Celles-ci ont donné de la voix au cours de la grande réunion à la préfecture, réclamant leur inscription sur la liste pour avoir leurs cartes d'identité. Fait curieux, certaines autorités de la ville sont dans ces cas de rejet système. Il s'agit notamment du préfet de police, du chef de cabinet de la préfecture, de l'actuel 4e adjoint au maire de la commune Les recalés qui exigent leur ré-enrôlement, menacent de s'opposer au vote.

Bayo Fatim à Daloa

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