L'opération d'encasernement reste toujours subordonnée, depuis le mois de juin qu'elle a démarré, à un budget non encore disponible, selon le général de brigade, Soumaïla Bakayoko, chef d'état-major des Forces armées des Forces nouvelles (FaFn). Le général s'est confié, hier, à ce propos à l'Onuci-Fm, à l'issue d'une réunion quadripartite de généraux. Jusqu'à aujourd'hui, ce n'est pas chose achevée. Le budget n'est pas du tout mis à disposition pour l'instant, mais c'est en bonne voie. Les discussions se poursuivent, les modalités pratiques sont en train d'être envisagées, pour que nous ayons ce budget , a-t-il révélé. Les effectifs prêts à être encasernés sont d'environ 497 éléments pris sur les trois ex-zones dont Bouna, Korhogo et Boundiali , a-t-il poursuivi, confessant la bonne foi des FN à exécuter l'opération. Selon lui, l'ex-rébellion procède à la deuxième série des visites médicales, dans ce cadre.
Le général Philippe Magou, chef d'état-major des Forces de défense et de sécurité (Fds) a, pour sa part, confirmé qu'ils ont effectivement discuté de la présentation par les FN du budget nécessaire à l'encasernement. Le plan de sécurisation du Centre de commandement intégré (Cci) des élections était au menu des échanges. Ce point sera développé le 30 juillet prochain, à Yamoussoukro, où se tiendra une réunion-bilan des activités de cet embryon l'Armée nouvelle. Faut-il le rappeler, la réunion a rassemblé le commandant de la Force de l'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (Onuci), le général Abdul Hafiz, le commandant de la Force Licorne, le général Jean-Pierre Palasset ainsi que les généraux Philippe Mangou et Soumaïla Bakayoko.
Bidi Ignace