L'installation officielle de la Chaire UNESCO de Bioéthique à l'Université de Bouaké, s'est tenue le lundi 26 juillet 2010 au siège de ladite université aux Deux-Plateaux, en présence du Dr Issa Malick Coulibaly, représentant le chef de l'Etat, S.E.M Laurent Gbagbo, de M. Cissé Ibrahim Bacongo, Ministre de l'Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, et de Mme Odette Yao Yao, Ambassadeur de Côte d'Ivoire à l'UNESCO.
L'installation de la Chaire UNESCO de Bioéthique à l'Université de Bouaké est la première du genre dans l'espace francophone en Afrique et la onzième au niveau mondial. Pour le ministre Cissé Bacongo, l'opportunité que nous offre l'UNESCO, en attribuant à l'Université de Bouaké la première Chaire de Bioéthique de l'espace francophone, est à saluer et à marquer d'une pierre blanche dans les annales des Universités africaines et le devenir de nos Nations. La réalisation d'une Chaire, selon les directives de l'UNESCO, vise à susciter, en matière de droits de l'Homme, la création de capacités dans les différentes communautés. Avec l'installation des Chaires de Bioéthique au sein de nos structures, nos pays s'ouvrent à la modernité et à la logique de la qualité totale. C'est dire qu'à l'Université de Bouaké, on dispensera, outre le savoir, le savoir-être, le savoir-vivre ensemble et la bonne qualité de vie. Dans cette perspective, elle devient un véritable pôle de référence et d'excellence, un analogon du développement tous azimuts, a expliqué le ministre de l'Enseignement supérieur et de la recherche scientifique. Quant à Mme Odette Yao Yao elle a plaidé pour un véritable soutien du gouvernement vis-à-vis des Chaires UNESCO qui plus que jamais ont besoin de son appui multiforme pour que la Côte d'Ivoire préserve son image de marque au sein de cette organisation. Au nom du président Laurent Gbagbo, Dr Issa Malick, s'est réjoui de l'installation de cette Chaire qui, à l'en croire, dépasse le simple cadre de l'Université de Bouaké.
C'est pourquoi, il a exhorté les responsables de cette université à en faire un bon usage pour que la Côte d'Ivoire et l'Afrique tout-entière puissent bénéficier des fruits des recherches qui en sortiront
David Yala