mercredi 28 juillet 2010 par Le Temps

Devant les intérêts vitaux du Zanzan, nous devons pouvoir nous dépasser et agir dans le sens de l'intérêt commun. Il n'y a pas de la place pour la division, pour la ségrégation. On doit être unis. Je défendrai jusqu'à mon dernier souffle, les terres que nos parents nous ont laissées. Désormais, nous ne voulons plus qu'il se fasse des choses à Bondoukou sans que les fils ne soient associés ", a laissé entendre le Professeur Babacauh Koffi Dongo, le président du Collectif des mouvements de défense pour les intérêts de la région du Zanzan (Comdirz). C'était le 4 juillet dernier, à Bondoukou lors d'un meeting organisé par cette structure, mise en place au lendemain de l'accord du permis d'exploration des mines de manganèse dans la région. Pour lui, il n'est pas normal que les terres de leurs parents soient exploitées sans percevoir un seul centime. " Avant la reprise des activités de la société, nous demandons l'indemnisation de nos parents dont les plantations ont été détruites et de payer les intérêts et dommages dans les plantations ou cette société a travaillé illégalement. En outre, nous souhaitons la construction d'une usine pour résoudre le problème de chômage des jeunes. Nous voulons également que soit réglé de manière définitive, le problème de l'électrification des villages qui abritent les différents sites d'exploitations ", a-t-il indiqué. Pour le Professeur Babacauh Koffi et les membres de son collectif, c'est à ces conditions que la société peut espérer la reprise de ses activités dans la région. En tout cas, ils sont déterminés à y mettre toutes leurs forces afin d'obtenir gain de cause.

Joseph A.

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