mercredi 28 juillet 2010 par Le Quotidien

En vue de renforcer la confiance des usagers dans les instruments de paiement (Chèques, cartes bancaires, lettres de change et billets à ordre) dans les Etats membres de l'Uemoa, la Bceao a mis en place un nouveau système de contrôle dénommé : la centrale des incidents de paiement de l'Uemoa (CIP-Uemoa).

La cérémonie officielle de lancement de cet outil de contrôle, s'est effectuée hier au siège da la banque centrale des Etats de l'Afrique de l'ouest (Bceao), en présence du directeur national du siège d'Abidjan, Denis N'gbé et un parterre de personnalités du monde bancaire. La CIP-Uemoa dont il est question est une base de données régionale mise en place par la Bceao. Elle permet de centraliser et de diffuser des informations sur les incidents qui interviennent à l'occasion des paiements par chèques, cartes bancaires, billets à ordre et lettre de change, dans les Etats membres de l'Union économique et monétaire ouest africaine. Cette disposition, selon le directeur national du siège d'Abidjan, a pour objectif de, non seulement, revaloriser les instruments de paiement en les sécurisant au maximum, mais aussi de réduire la circulation et la manipulation des billets de banque et monnaie dans les transactions financières .La CIP-Uemoa permet donc en un temps record à tout acteur économique de consulter ladite centrale à travers trois modes pour vérifier la régularité d'un chèque ou d'une carte bancaire dans le cadre de ces transactions. Notamment, par serveur vocal, internet et SMS. Cette disposition de lutte contre la fraude et la contrefaçon permettra de mettre hors d'état de nuire, les personnes physiques et morales frappées de l'interdiction d'émettre des chèques ordinaires et d'utiliser des cartes de paiement interbancaires. Tout ceci se fait à travers une base de données qui est alimentée par les banques et établissements financiers des pays de l'Uemoa. Donc l'importance d'une franche collaboration entre ces structures et la Bceao. L'intervention du président de l'Association professionnelle des banques et établissements financiers de Côte d'Ivoire à cette rencontre n'est donc pas fortuite. Ce nouvel outil de contrôle qui est déjà en vigueur est renforcé par un cadre juridique assorti de sanctions pour tout contrevenant. Pour ce qui concerne la Côte d'Ivoire, le serveur peut être consulté à travers trois langues locales en plus du français : Le Bété, le Malinké et le Baoulé.

JC KORE

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