par AIP
Le sous-directeur du contrôle de l?application de la législation au ministère de l?Emploi et de la protection sociale, Patrick Grah, a insisté, mardi 30 avril 2024 à Abidjan Plateau, lors de la tribune « Tout savoir sur » du Centre d?information et de communication gouvernementale (CICG), sur les protections spécifiques accordées à certains travailleurs, tels que les femmes enceintes, les enfants de moins de 14 ans et les personnes en situation de handicap.Pour M. Grah, au-delà des protections classiques garanties à l?ensemble des travailleurs sans exception, des protections spécifiques sont accordées à certains travailleurs et leur stricte application est exigée à l?ensemble des employeurs de tous les secteurs d?activité.Il s?agit pour les femmes enceintes, de l?interdiction du travail de nuit (sauf avis médical contraire), interdiction de leur affecter des travaux excédant leur capacité physique et présentant des causes de danger, de congé de maternité de 14 semaines consécutifs avec un complément de trois semaines selon le cas, la possibilité de rompre à tout moment le contrat de travail sans préavis, la femme enceinte ne peut être licenciée du fait de son état.En ce qui concerne les enfants, il y a le principe d?interdiction du travail des enfants en dessous de 14 ans, l?autorisation parentale pour les contrats de travail des personnes à partir de 16 ans, interdiction du travail de nuit.Outre les femmes enceintes et les enfants, les personnes en situation de handicap bénéficient entre autres, de l?interdiction de toute discrimination liée à leur handicap, la mise en place d?un dispositif particulier pour leur test de recrutement ou de promotion, l?adaptation au poste de travail de leur handicap, un travailleur en situation de handicap est exigé sur un effectif de 100 travailleurs permanents et au-delà de 100, il faut obligatoirement 2% de personnes en situation de handicap dans l?effectif.Grah a insisté sur ces droits de ces catégories de travailleurs pour rappeler les reformes profondes apportées par le ministère de l?Emploi et de la Protection sociale, à travers la direction générale du travail, en vue d?accroître l?efficience et les capacités opérationnelles de l?inspection du travail, garant de la protection des travailleurs et ce, en phase avec la fête du travail.La fête du 1er mai célébrée depuis 1886 est une journée de revendication salariale et syndicale et rappelle le respect et le droit des travailleurs presque partout dans le monde.krk/fmo