jeudi 29 juillet 2010 par Le Temps

Plus personne n'est prêt à m'employer. La communauté blanche et tout le monde. Jusque-là, rien ne bouge. Alors que ce procès bat en brèche tout ce qui a été raconté sur mon compte". A accusé hier, Elie Hallassou, président de l'Association citoyenne pour Gbagbo. Après avoir reçu la veille, "l'Attestation de plumitif " un document juridique qui confirme la décision de la cour d'Appel en confirmant le licenciement abusif. "Au-delà de la victoire, dit-il, ce procès me lave de toutes les souillures, de tous les dénigrements. Pendant le procès, on a dit que je faisais de la surenchère. On a même dit que j'avais détourné de l'argent à la Satoci. Voilà que la justice me réhabilite par deux fois, en instance et en appel". Constate Hallassou qui ne manque pas d'exprimer une autre grande satisfaction qui pour sa part, à trait à la séparation des pouvoirs entre l'exécutif et le judiciaire. "Là, précise Elie, je tenais à féliciter le pouvoir. Parce que dans ce procès, il n'est pas intervenu. Il a laissé la justice faire son travail. Je voulais féliciter et remercier le chef de l'Etat qui est resté fidèle à lui-même, à ses principes démocratiques, à savoir ne jamais se mêler des affaires de la justice". Constate le Libanais patriotique qui promet de mettre le cap sur une autre bataille, c'est-à-dire celle de l'emploi, la guerre étant finie. "Après le marathon judiciaire, je dois mener la bataille de l'emploi. Il faut arracher Elie Hallasou du chômage", confie-t-il. Il précise en plus que dans ce procès, il a quand même des regrets. L'homme aurait souhaité que la justice dans ses délibérés, tienne compte des bulletins de salaire qui lui ont été remis un an plus tard par la société Satoci. Il en est de même pour la déclaration de Cnps qui est arrivé aussi un peu plus tard, c'est-à-dire en 2008.

G.B.

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