par AIP
Le chef de la coopération de l'Union Européenne, Massimo Scalorbi a réaffirmé, jeudi 02 mai 2024, la volonté de l'institution d'accompagner les efforts de l'État de Côte d'Ivoire vers une production alimentaire durable et le renforcement de la résilience de son système alimentaire.M. Scalorbi s'est exprimé lors de la cérémonie d'ouverture de l'atelier de promotion des synergies entre le programme d'appui à la production alimentaire durable et la résilience du système alimentaire, et le programme d'appui au secteur vivrier en Côte d'Ivoire.Il a également souligné l'importance de mettre en place une collaboration optimale entre toutes les parties prenantes impliquées afin de soutenir le développement d'une production alimentaire durable, la résilience du système alimentaire, et en fin de compte, la disponibilité et l'accessibilité des produits alimentaires pour toute la population.L'UE soutient la production vivrière en Côte d'Ivoire depuis de nombreuses années, initialement à travers le programme d'appui au secteur vivrier financé à hauteur de 20 millions d'euros, soit environ un peu plus de 13 milliards de FCFA. Ensuite, depuis 2023, l'UE a alloué 10 millions d'euros supplémentaires, soit plus de six milliards de FCFA, dans le but de renforcer la production alimentaire durable et la résilience du système alimentaire du pays, a rappelé Massimo Scalorbi.Selon le coordinateur national des projets de coopération Côte d'Ivoire-UE, Semon Bamba, l'objectif principal de cet atelier est de renforcer la collaboration entre les principales parties prenantes des deux programmes afin de créer des synergies, d'harmoniser les approches, et de capitaliser sur les acquis et bonnes pratiques du Programme d'appui au secteur vivrier (PASV).La directrice des cultures vivrières, Ramata Coulibaly, a précisé que le programme vise à promouvoir une production vivrière de qualité, moderne, durable et résiliente aux changements climatiques, ainsi qu'une commercialisation fiable et équitable permettant un approvisionnement régulier des marchés.Il contribue à la promotion des filières maraîchères et de manioc plus professionnelles, performantes, organisées et créatrices d'emplois, tout en améliorant la performance de la gouvernance des filières vivrières au niveau institutionnel et des acteurs privés.
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