vendredi 30 juillet 2010 par L'intelligent d'Abidjan

La BIAO-Côte d'Ivoire, filiale du Groupe NSIA est en difficulté avec certains de ses clients. Un conflit qui pourrait, si l'on n'y prend garde, ternir l'image de cette banque, voire mettre à nu les efforts de Jean Kacou Diagou, par ailleurs président du patronat ivoirien. De quoi s'agit-il ?

COMME IL EST COUTUME de dire: dans une entreprise, il y a ceux qui travaillent pour les intérêts de l'entreprise et ceux qui travaillent contre l'entreprise. C'est bien ce qui se passe à la BIAO-Côte d'Ivoire. Où des agents se sont engagés à saboter le travail d'un battant comme l'Ivoirien Jean Kacou Diagou.
Les faits de cette découverte macabre de sabotage, remontent seulement au 23 juillet 2010. M. Aurlus Golly client de la banque est prestataire de service.
Comme à ses habitudes, il a effectué des services pour un de ses partenaires
vivant à l'étranger. Pour le paiement de sa prestation, le client ordonne un ordre de virement depuis l'étranger en direction de la BIAO-Côte d'Ivoire. Le virement a été fait depuis le 23 juillet 2010. Pour le client de la banque, en 72 heures, c'était possible qu'il entre en possession de l'argent des prestations qu'il a faites pour son partenaire de l'extérieur. Déjà le 25 juillet 2010, il reçoit une information qui lui indique que l'argent est disponible. Mais, se conformant au délai de 72 heures, le client de la BIAO résidant en Côte d'Ivoire se rend dans la banque le 27 juillet aux fins de se faire payer et honorer les engagements qu'il a pris avec certains fournisseurs nationaux.

Mais que déboires pour l'infortuné qui n'arrive pas depuis lors à entrer en possession de son argent!

Prétextant que le virement effectué est douteux, la banque refuse de s'exécuter, et ce, malgré la bonne foi du titulaire du compte. Pis, des agents de la BIAO dont Degny Hervé, chef d'agence et M. Attey font pression sur le client, en menaçant se de saisir la CENTIF-CI (Cellule nationale de traitement d'informations financières). Ce que le client trouve suspect. Il se dit convaincu d'une chose : on veut le faire chanter.

Car, dire que la CENTIF-CI doit être saisie, cela montre la preuve de la mauvaise foi des agents de la BIAO. Pour Aurlus Golly, ce sont des pratiques de chantages, pour obtenir des pots-de-vin, qu'il subit. Ne voulant pas céder au chantage d'un système d'escroquerie mis en place à la BIAO par certains agents, l'homme est devenu aujourd'hui otage de certains fournisseurs envers qui, il a
pris des engagements. La goutte d'eau a qui déborder le vase, c'est le fait que les agents se substituent en policiers. Ils enquêtent sur sa vie privée, ses revenus, ses activités, son passé, son avenir, pour un simple paiement de 43 millions de F CFA.

Malgré l'avis favorable rendu par Mme Rachel Dogo, chef de département, responsable des agences d'Abidjan et dans une moindre mesure, celui de M. Abé Honoré, patron de l'audit, qui après avoir posé un problème de signature, sur un document justificatif, a cru encore utile d'endosser une déclaration de
soupçon, M. Ahiman chef du Réseau Abidjan Nord, a refusé d'autoriser le paiement. Pis alors que la situation était en train de se décanter après
plusieurs contrôles et avis favorables, M. Ahiman a tout remis en cause, au dernier moment, en réclamant des légalisations dans des ambassades, ainsi qu'une décision de radiation au tribunal, sans qu'aucune opposition n'ai été enregistrée au sujet du virement reçu. Un vrai complot. Endetté et acculé par certains prestataires nationaux, il a décidé de faire retourner le fonds là où
l'ordre de virement a été donné. D'ailleurs, dans sa colère, il envisage
la résolution de clôturer ses comptes logé à la BIAO. Ensuite il saisira ses avocats pour une plainte et organisera une conférence de presse pour présenter le visage hideux de ceux qui veulent détruire le travail colossal de Diagou et Djédjess.

Erick Logbo, agent de la banque, joint hier soir, a fait savoir que le retard
accusé dans le cadre de réception de virement par ordre à partir d'un autre pays n'est pas le fait de la banque. C'est une opération qui peut aller au-delà des délais. Il a même eu à donner un exemple d'un virement devant venir de la Guinée.

Mais, il s'est trouvé que l'argent a transité par le Cameroun avant d'arriver à Abidjan. Argument que réfute totalement M. Aurlus Golly qui déplore le fait que M. N'Cho, l'un des responsables de la banque ait refusé de la recevoir hier soir pour autoriser le paiement. Nous y reviendrons.

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