vendredi 30 juillet 2010 par Le Patriote

Après avoir claqué la porte à l'hémicycle le 28 juillet dernier, les députés de l'opposition ont animé une conférence de presse hier, à la permanence du PDCI, pour expliquer leur acte à l'opinion nationale et internationale. Dans une déclaration lue par le député Amoakon Edjampa Tiémélé, les parlementaires des trois groupes PDCI, UDPCI, Solidarité sont revenus sur ce qu'ils considèrent comme un comportement indigne de la première vice-présidente de leur institution, Mme Agoh Marthe. Et le refus du FPI de laisser éclater la vérité sur les pratiques mafieuses autour des concours d'accès aux emplois de la Fonction publique. Ils ont alors décidé de porter le débat sur le terrain, à l'intérieur du pays. Dès ce jour, nous prenons rendez-vous avec l'histoire en nous rendant dans toutes les dix neuf régions de notre pays pour expliquer pourquoi nos enfants ne trouveront jamais d'emploi sous la refondation, même après avoir fréquenté toutes les Universités et obtenu tous les diplômes du monde , a martelé le député Edjampan. Avant de prendre une telle décision, il a expliqué pourquoi les parlementaires en sont arrivés là. Le mardi 20 juillet 2010, une plénière a été convoquée pour entendre le rapport de la Commission en vue de mettre ainsi l'ensemble des Députés au même niveau d'information pour décider des suites à donner. Dès l'entame de cette séance, présidée par le Vice-président Woi Messé, les Députés du FPI et leurs suppôts ont, comme ils l'avaient déjà manifesté lors des travaux en Commission, mais cette fois avec plus de virulence, fait usage des moyens les plus violents (intimidations, menaces, injures, destruction des micros, tentatives d'agression physique, etc.) pour empêcher la lecture du rapport par le Président de la Commission, M. Kobenan Kouassi Adjoumani a rappelé le conférencier.
Le mardi 27 juillet 2010 une réunion a été convoquée en vue de proposer un ordre du jour à la plénière du mercredi 28 juillet 2010.
Malheureusement, a dit l'Honorable Amoakon Madame Amon Ago Mathe qui présidait cette Conférence des Présidents y a mis précipitamment fin sans qu'aucune proposition d'ordre du jour à soumettre à la plénière n'ait été adoptée . En conséquence, pour refuser de cautionner la mascarade , ils ont alors quitté l'hémicycle.
Ibrahima B. Kamagaté

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