vendredi 30 juillet 2010 par Le Temps

Gervais Coulibaly, directeur national adjoint de campagne de Laurent Gbagbo chargé de la mobilisation de la société civile continue son périple dans le nord. Après Ferké, il a mis le cap mercredi dernier, sur Ouangolo. Dans cette localité, il a tenu à mettre les points sur les " i " sur la question " Gbagbo n'aime pas les gens du Nord ". Selon lui, ce sont des personnes à cours d'arguments qui tiennent de tels propos. "Les gens vous disent que Gbagbo n'aime pas les gens du Nord. Mais on ne confie pas sa vie à celui qui ne t'aime pas. Gbagbo a confié sa direction de campagne à Coulibaly Issa Malick, un fils du Nord. Dans cette direction de campagne, les fils du Nord sont largement majoritaires. Si nous sommes avec Gbagbo c'est pour régler vos problèmes. On s'engage toujours aux côtés d'un leader avec le souci de faire bénéficier ses concitoyens". Le directeur national adjoint de campagne de Laurent Gbagbo chargé de la mobilisation de la société civile s'est prononcé sur les questions concernant l'amélioration du bien-être des populations du Nord. Il soutient que ces problèmes seront défendus devant le Président de la République par les enfants du Nord qui travaillent à ses côtés. "Aidez-nous à vous aider, car nous sommes vos enfants. Et c'est nous qui devons expliquer vos difficultés à Gbagbo ", insiste-il. Avant de dire que l'ethnie, la région, le parti et la religion ne doivent pas peser dans le choix du candidat. Parce que, a-t-il fait savoir, seul un idéal, un projet, un programme et la qualité du candidat sont les critères qui doivent prévaloir : " C'est Gbagbo qu'il vous faut. C'est l'homme qui connaît ce pays et c'est lui qui peut vous aider. La vérité d'hier n'est plus celle d'aujourd'hui. Ne vous trompez pas dans nos choix. Votez Gbagbo pour ne pas nous faire honte vu ce qu'il fait et continue de faire pour le Nord ". S'agissant du retard de l'organisation des élections, Gervais Coulibaly soutient que ce n'est pas la faute au Président Gbagbo comme on veut le faire croire. "Ce n'est pas le chef de l'Etat qui fixe la date des élections, contrairement à ce que certains veulent faire croire. C'est la Commission électorale indépendante qui est chargée de conduire tout le processus électoral. Le Premier ministre s'attèle à ce que les Ivoiriens aillent aux élections le plus vite possible", fait-il remarquer. Et d'indiquer que pour des élections propres dans un environnement de paix, il faut un certain nombre de conditions. A savoir : une liste électorale propre et l'encasernement des Forces nouvelles pour redéployer le centre de commandement intégré.

Yacouba Gbané

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