vendredi 30 juillet 2010 par Le Temps

Il faut dire que quand sa maladie a commencé, il était quand même têtu. Une nuit, sa fille Abiba m'a appelée pour me dire: Papa est malade, il était minuit passé, très tôt, je suis venue. Il avait le hoquet. Je suis descendue pour aller à l'Ina voir la secrétaire qui m'a donné le Kaolin. Elle m'a dit : Dis à ton frère de ne pas fumer et ne pas boire. Après, ça s'est calmé et il a repris. Il faut dire que j'ai vécu une amitié sincère avec Dago parce qu'on n'avait rien et on était ensemble. Dago aimait beaucoup son travail jusqu'à ce que nous prenions notre retraite en 2003, en tant que formateurs. Nous sommes partis en stage à Strasbourg là-bas il a choisi de faire la recherche... Si Dago avait tenu les planches jusqu'à présent, sa maison serait aujourd'hui envahie. Par ailleurs, j'invite Gadji Celi et l'Union des artistes de Côte d'Ivoire (Unartci) de tout faire pour enterrer dignement Dago (l'artiste font en larmes).

R.D

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