vendredi 30 juillet 2010 par L'expression

Aux frontières du Mexique se trouve un des Etats fédérés de la première puissance mondiale les Etats-Unis. L'Arizona, c'est d'elle qu'il s'agit, est aux mains des émules locaux des ivoiritaires. Ils se sentent envahis par la horde des hispaniques, et ont trouvé moyen de régler le compte de ces indésirablespar la loi. Le gouverneur de cet état américain a fait ainsi voter une loi instituant un contrôle des personnes susceptibles d'être des immigrés clandestins. Une façon de les démasquer et de les renvoyer chez eux. Dans l'Etat, cette loi instituait donc un délit de fasciés. Comment, entre les milliers de personnes, reconnaître des individus potentiellement illégaux ? La porte s'ouvrait pour les abus et les actes discriminatoires de toutes sortes. Une dérive propice à l'accomplissement des volontés des racistes et autres haineux. Devant le péril général et la stigmatisation des hispaniques dont beaucoup sont américains de nationalité, la mobilisation ne sait pas fait attendre. Les populations de l'Arizona, celles pour qui la loi aux mains de quelques responsables politiques zélés et illuminés ne doit pas tout imposer aux citoyens sont montés au créneau. Pas question de laisser l'apartheid s'installer. Ils auront l'appui du Mexique, sans que personne ne crie à l'ingérence extérieure dans les affaires intérieures des Etats-Unis, et le soutien actif de la Maison Blanche. Dès le départ, Barak Obama s'est dit choqué et révolté par les lois liberticides et xénophobes de l'Arizona. Là bas, quand des pratiques et des lois sont dans le mauvais sens, elles sont combattues. Pas de place pour ce nationalisme de mauvais aloi qui veut que tout ce qui est fait au nom de la sauvegarde de la nation soit un collier que tous doivent porter. Au bout du chemin, les dispositions de la loi xénophobe en Arizona viennent d'être suspendues par un juge fédéral. Un bon point contre le racisme.

D. Al Seni

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