mardi 10 août 2010 par Notre Heure

La fresque, mise en place par le chorégraphe Georges Momboye, a constitué l'un des pics de la célébration des 50 ans de la Côte d'Ivoire. Elle a émerveillé le public qui a fait le déplacement, vendredi soir, au Stade Félix Houphouet-Boigny.

Cri d'animaux, paysage de jungle. De nombreuses bêtes envahissent la pelouse du Stade Félix Houphouet-Boigny. Celle-ci est déjà parsemée d'arbres. Un paysage de faune et de flore s'installe et fait oublier les grands matches de foot qui ont eu lieu sur cette surface. Une richesse naturelle, sur laquelle habitent des hommes heureux, venus de divers horizons. Une symbiose entre hommes, animaux et plantes. Une vie paisible, malgré les différences. Le début de la fresque du cinquantenaire, réalisée par Georges Momboye, vendredi, a donné le ton de la romance et de l'histoire de la Côte d'Ivoire. Une ballade historique du pays fondée par Félix Houphouet-Boigny. Cette harmonie d'un peuple paisible va être brisée par le colonisateur. Qui va ensuite soumettre les populations. Des faits, traduits dans le tableau chorégraphique, par la violence de personnes en tenues blanches qui font porter de lourds fardeaux aux habitants de la terre conquise. Face à la difficulté des travaux, il y aura une révolte qui va aboutir à la libération. Ce qui a permis l'émergence de nombreuses richesses culturelles. Danses sénoufo, baoulé, malinké, yacouba, ébrié, pour ne citer que celles-là, vont se succéder dans la fresque. Mais avec elles, il faut compter avec la musique venue des autres contrées du monde. Hip-hop, funk, jazz. La belle chorégraphie sur fond de musique hip-hop des danseurs en costume rouge et blanc, a été chaudement applaudie. De purs moments de bonheur qui prendront fin lorsque le peuple va se dresser contre lui-même. Ce qui lui a fait perdre son unité, son harmonie. Un spectacle riche en son et en chorégraphie, chaudement applaudie à chaque séquence. Toute la mémoire d'un pays sous le règne de quatre dirigeants. De Félix Houphouet-Boigny, Henri Konan Bédié, Robert Guéï à Laurent Gbagbo a transparu.

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