La prise en charge des personnes atteintes du Vih-sida a débuté à Tabou en décembre 2006. Depuis cette date, la pharmacie de la santé publique (Psp) qui approvisionne l'hôpital général en Arv, le fait régulièrement. Les médicaments, les différents tests de séroprévalence sont gratuits. Le dépistage se fait tous les jours à l'hôpital général dont l'un des partenaires en matière de livraison des Arv, d'équipement des locaux, et de formation du personnel médical est la fondation Eg Paf (Elizabeth Glaser Pediatric Aids Foundation) Selon le Dr. Manzan Draman, le taux de prévalence en milieu hospitalier se situe autour de 24,6%. C'est-à-dire que près du quart des personnes hospitalisées à Tabou est atteint de la pandémie du Sida. A la maternité, le taux se situe autour de 3,6%. Là, ce sont près de quatre femmes en grossesse sur la centaine qui sont atteintes. Ces taux concernent également les centres de santé urbains de Grabo et de Djouroutou qui font le dépistage et la prise en charge des malades. Les autres centres de santé situés dans le département ne font que le dépistage et orientent les malades vers les centres de prise en charge. Le taux de prévalence général sur l'ensemble du département et sur l'ensemble des populations de Tabou n'est pas encore bien maîtrisé.
La direction départementale de la santé se félicite du fait que le département n'a souffert d'aucune rupture de stock en matière de Arv depuis le début de la prise en charge. Les malades sont bien suivis, bien traités et bien conseillés selon l'adjoint au directeur départemental.
Soussoy d'Ebène