mercredi 18 août 2010 par Nord-Sud

Les acteurs engagés dans le projet d'appui au programme de réinsertion des ex-combattants et jeunes à risque des zones Centre-Nord-Ouest se sont rencontrés, hier, à Bouaké pour dresser le bilan de près de deux ans d'activités. Selon Benjamin Lakré, coordonnateur du projet de réinsertion des ex-combattants au Pnud, ce bilan est positif. 750 ex-combattants et 150 jeunes à risque ont effectivement des activités génératrices de revenus sur le terrain , a-t-il déclaré. Il estime, en effet, que la meilleure approche de la réinsertion, c'est d'apprendre un métier aux concernés. Donner un savoir-faire à nos ex-combattants, ils pourront se rendre utiles au développement de la Côte d'Ivoire, a-t-il ajouté. Financé par la Coopération française à hauteur de 650 millions de Fcfa, ce projet représente, pour elle, une manière de contribuer à l'insertion de tous les jeunes qui en ont besoin. Là où cette plate-forme de service existe, les jeunes sont là, il faut les aider. Tels sont les outils que nous mettons en place pour faire en sorte que les jeunes apportent leur pierre dans le redémarrage de la Côte d'Ivoire , a soutenu Alain Devas, représentant la Coopération française. Ce projet a également vu la participation de tous les chefs coutumiers, de toutes les autorités notamment, Kolo Touré, chef de canton, à Katiola, qui pense que c'est surtout l'impact social du projet qu'il faut saluer. Quand vous en formez un et qu'il réussit, c'est toute une famille qui peut en bénéficier, a-t-il fait savoir.

Un ex-combattant ayant bénéficié du projet d'appui au programme de réinsertion abonde dans le même sens que le chef de canton. Avoir les 500 000 Fcfa c'est bon mais la formation professionnelle, c'est plus intéressant. On ne peut jamais la perdre. Je conseille donc de se former d'abord, a-t-il indiqué. Ce projet, débuté en décembre 2008 est arrivé à son terme.

MAE avec Onuci-Fm

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