C'est un président Groggy de colère qui s'est présenté devant la presse le mercredi 18 août 2010, au siège de la Fédération ivoirienne de karaté do et disciplines associées (FIKDA). Maître Yaï Vincent, c'est de lui qu'il s'agit, n'y est pas allé du dos de la cuillère en parlant de la souffrance de la délégation ivoirienne du 01er au 08 août 2010 au Cap en Afrique du Sud. Parti pour la conquête de l'or que cherche la Côte d'Ivoire depuis 1985 au championnat d'Afrique, c'est plutôt la galère et l'humiliation que les Eléphants karatékas ont pu avoir comme lauriers. Trahis depuis Abidjan lors de leur embarquement, les 13 athlètes et leurs encadreurs ont vu leurs efforts noyés par les représentants des pays qui étaient prêts. Pour un budget de 26 millions FCFA, c'est cinq millions de FCFA que nous avons perçus avant notre départ , a égrené le patron des athlètes ivoiriens, Yaï Vincent. Poursuivant, il a noté qu'une fois en Afrique du Sud, la délégation était livrée à elle-même parce que l'argent promis n'est pas arrivé. C'est avec des gymnastiques et autres aides que les membres de la délégation ont pu être logés. Les athlètes étaient stressés et dans ces conditions, on ne peut rien gagner , a martelé le président de la FIKDA qui souhaite que les ministères en charge du sport et des finances s'accordent et travaillent de concert pour éviter pareille situation. Néanmoins, il a reconnu que cela ne saurait expliquer le fiasco des Eléphants. C'est pourquoi, il a promis tout mettre en ?uvre pour que la sélection nationale soit relookée. Il y a des vieux au sein de notre sélection. Les clubs doivent faire des efforts , a précisé Yaï Vincent. Il s'est tout de même réjoui du fait que trois arbitres ivoiriens aient participé au championnat d'Afrique à Cape Town et surtout de la montée en grade de certains que sont Galaty Ferdinand qui dévient arbitre B kumité et Ohoubi Evariste, juge A kumité et juge B kata. Le ministère du sport fait des efforts mais si ces efforts ne sont pas suivis par les moyens qui prennent toujours du retard, on ne gagnera rien. Et puis, ce n'est pas seulement au karaté qu'on voit cela ! , a conclu le conférencier qui ne sait plus à quel saint se vouer malgré la volonté des athlètes
Annoncia S