Dans la grisaille de Bouaké, il y a ceux qui roulent véritablement pour le désarmement. La tête de file se nomme Wattao. Et c'est su de tout le monde. En face, il y a ceux qui ne jurent que par les armes pour conduire Ouattara au pouvoir. Evidemment, ils ne sont pas "chauds" pour le désarmement tant que l'objectif qu'ils se sont assigné en prenant les armes n'est pas atteint. Faire de Ouattara le Président ivoirien. Cette tendance est conduite par Shérif Ousmane et Koné Zackaria. Ce groupe d'extrémistes a failli dangereusement compromettre la paix à Bouaké à quelques jours de la célébration du cinquantenaire. Ils avaient finalement convenu d'éliminer physiquement Wattao qui les empêche à Bouaké, de saboter le processus de paix qui n'est pas à l'avantage de Ouattara. Il a été décidé de le passer par les armes lors d'une cérémonie qui a eu lieu au début de ce mois dans la ville de Bouaké. L'un des combattants qu'il devrait rencontrer ce jour devait l'abattre à bout portant. En fait, c'est le scénario macabre qui a été soigneusement préparé ce jour, par les hommes de Ouattara de la rébellion. Ayant senti le coup, le Cema adjoint des Forces nouvelles a préféré changer de discours envers le pouvoir pour contenter les faucons de la rébellion qui le soupçonnent de rouler pour la Présidence. Il était face à un danger. Wattao s'est de ce fait pris à l'organisation du cinquantenaire qui a eu lieu le 7 août. "Tu n'as pas l'argent et tu organises le cinquantenaire". Avait fustigé en substance, le patron de la compagnie Anaconda. Il fallait le faire pour se tirer du piège mortel que lui a tendu Shérif Ousmane, Koné Zackaria et Touré Vetcho, le fils de Touré Virginie la présidente des femmes du Rdr. Jusqu'où iront-ils dans leur volonté de menacer le processus de paix ? En tout cas, avec eux, tout est à la gloire du gourou Ouattara.
G Brence