lundi 23 août 2010 par L'intelligent d'Abidjan

Le Syndicat national de l'éducation spécialisée de Côte d'Ivoire (Synadesci) a décidé de s'opposer par tous les moyens à la dictature exercée par M. Aboua Koffi Joseph Daaf au ministère des Affaires Sociales et par ailleurs directeur par intérim depuis quatre (04) ans de l'Institut national de formation sociale (INFS). A la base de cette fronde, le déplacement d'un des leurs en l'occurrence M. Soro Ali, enseignant formateur depuis 14 ans dans ledit institut.

Selon M. Bamba Lacina, Secrétaire général (SG) du Synadesci, qui était face à la presse le vendredi 20 août dernier, depuis sa prise de fonction illégale M. Aboua avec la complicité de la ministre Jeanne Peuhmond, a décidé de brimer les travailleurs à travers des sanctions injustifiées, des règlements de compte et des menaces permanentes. Dans cette posture illégale, M. Aboua dit à qui veut l'entendre que tant que les travailleurs du ministère ne lui feront pas allégeance, qu'ils ne rêvent à aucune promotion , a indiqué M. Bamba. Et de révéler que depuis son arrivée le directeur par intérim a jeté 16 agents hors de cet institut qui a toujours fonctionné dans la quiétude et envisage de mettre à la porte 19 autres afin de constituer une cour qui lui est totalement soumie. C'est dans cette perspective et au mépris de toute exigence légale qu'il a osé déplacer M. Soro Ali de façon abusive , a décrié le SG du Synadesci. Mais, ses membres ont décidé de ne pas se laisser faire. C'est pourquoi, le Synadesci dit non à cette dictature et compte s'y opposer par tous les moyens juridiques et syndicaux , a-t-il assuré. Déjà, une procédure a été déposée à la Cour Suprême pour attaquer tous les actes administratifs et financiers pris par M. Aboua depuis son arrivée. Pour Bamba Lacina, la promotion des Educateurs spécialisés se fera avec ou sans Aboua Koffi. Sans de préférence , a tranché le syndicat. Aussi, lance-t-il un appel à tous les Educateurs spécialisés et tous les travailleurs sociaux à la mobilisation afin de mener le combat de l'annulation de tous les actes illégaux d'Aboua Koffi. Pour le syndicat, le départ de ce dernier de la tête de l'INFS est la seule condition, non seulement la prochaine rentrée dans cet institut, mais aussi du bon fonctionnement de différentes structures des Affaires Sociales. Les syndiqués appellent donc Mme Peuhmond à faire le choix de la raison, le seul qui s'offre à elle. Comme quoi, un prochain bras de fer va se jouer dans cet institut où une fois de plus son directeur par intérim sera encore au centre de la polémique
Olivier Guédé

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