mercredi 25 août 2010 par Le Nouveau Réveil

Des transporteurs ont manifesté récemment, à travers le stationnement de leur camion au parking de la Gestoci, contre le monopole accordé à l'Office ivoirien des chargeurs(Oic) dans le cadre de l'escorte routière. Et ce, jusqu'à 11 heures, alors que ces camions (citerne) ont l'habitude de sortir de la zone portuaire à partir de 9 heures. Le président du comité de crise des transporteurs, Eric Diabaté, qui dit avoir été reçu par le commandant Séssé de la gendarmerie, a dénoncé le monopole accordé à l'Oic. "L'escorte n'est pas obligatoire. Et si nous voulons que les camions soient escortés, il faut que le secteur soit libéralisé", a martelé Eric Diabaté. Qui a déclaré que si les négociations entre les responsables de l'Oic et les transporteurs échouent, les transporteurs pourraient envisager une grève de 72 heures. Les transporteurs dans leur ensemble, disent ne pas comprendre pourquoi le ministre des transports, a suspendu l'agrément d'exploitation de la société Gaci. Qui, à travers la concurrence avec l'Oic, a fait baisser les prix de l'escorte. Le président de l'Union ouest africaine des marchands importateurs de bétail, M. Koné Losséni a, pour sa part, fustigé l'attitude des autorités ivoiriennes. " Aujourd'hui, le convoyage est une plaie. La Cedeao est contre le convoyage. Aucun pays de l'espace Cedeao, à part la Côte d'Ivoire, ne fait le convoyage. Nous l'avons accepté à cause de la situation de crise. Mais la guerre est finie. Si on veut continuer le convoyage, il faut alors libéraliser le secteur", a-t-il dénoncé. Pour sa part, Yves Kaby, porte-parole du comité de crise, estime que ce convoyage est une affaire de certaines personnes qui ne rendent aucun compte à l'Etat de Côte d'Ivoire.
Jules Claver Aka

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