mercredi 25 août 2010 par L'expression

Le concert de réprobation est général contre la politique du gouvernement français de droite à l'égard des roms. Le chef de l'Elysée Nicolas Sarkozy a en effet décidé de donner un tour de vis sécuritaire, marqué par le démentiellement des camps des roms, et leur renvoi manu militari en Roumanie et en Bulgarie, d'où ils sont pour la plupart originaires. Une façon pour le chef de l'état français de gagner des points dans l'opinion publique très sensible aux questions de sécurité. Mais le choix de Sarkozy de s'en prendre aux immigrés a choqué. Dans son propre camp, des voix dissonantes se sont fait entendre. L'opposition socialiste à sauter sur l'occasion pour parler de l'échec du gouvernement sur la sécurité. La réaction la plus frontale est venue du clergé. Un prêtre a même avoué prier pour que le chef de l'état français ait une crise cardiaque . En réalité, le président Sarkozy a voulu surfer sur la xénophobie ambiante dans le pays. Elle a pris des proportions avec la crise financière et les difficultés grandissantes des français. Mais partout dans le monde, la xénophobie donne lieu à un rejet des personnes, hommes et femmes, pour qui l'humanité ne peut s'accommoder avec cette dérive. Même si elle devient la politique d'un gouvernement, elle ne peut être légitime. La droite française n'est même pas protégée par la souveraineté nationale au nom de laquelle certains individus pensent qu'un état a le droit de faire tout ce qui lui plait. Les pays étrangers se sont insurgés, les nations unies ont condamné. Une réalité valable pour la France comme pour les extrémistes d'ici. Eux qui souhaitent voire les ivoiriens les laisser spolier de pauvres citoyens de leur nationalité en les rayant de la liste électorale. La xénophobie, ça se combat. Frontalement et sans compromission. D'où qu'elle vienne.
D. Al Seni

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