Plus qu'une poignée de jours pour que les Eléphants basketteurs entrent en lice au championnat du monde de basket-ball en Turquie. Dure, dure est la préparation marquée d'une participation au tournoi de Lyon précisément à Villeurbanne. Pape Amangou, Diabaté Souleymane, Eric Tapé et autres, sont en effet loin de rassurer le public sportif ivoirien sur leur forme et leur compétitivité. Ballottés face à la France (64-77), dimanche dernier, à l'ouverture du tournoi de Villeurbanne, ils ont piqué du nez, lundi, contre les Brésiliens (54-95). La dernière sortie, mardi, devant l'Australie n'a nullement été différente des deux précédentes : (59-80). C'est au total un véritable Waterloo sur l'ensemble des trois rencontres avec une moyenne de 59 points marqués. Pis, les Ivoiriens n'ont jamais pu contrôler un seul quart temps. Dominés de la tête et des pieds, les pachydermes n'affichent pas la forme idéale d'une formation ambitieuse au terme de sa préparation. Le directeur technique national a déjà situé la presse du sport sur les objectifs et les atouts des Eléphants concernant la compétition. "Il n'y aura pas de miracle mais il faut montrer que l'apprentissage est prometteur", avait-il indiqué lors du forum de l'Unpsci. On ne demandera pas à cette équipe à l'image du Dtn de la Fédération ivoirienne de basketball (Fibb), de rapporter la lune au public sportif ivoirien. Mais au moins, qu'elle se batte jusqu'à la dernière énergie et montrer qu'elle a de l'avenir. Surtout en Afrique où elle accueille pour la prochaine Can.
M.K