jeudi 26 août 2010 par L'intelligent d'Abidjan

Avec un réseau routier de 17 mille km, le Sénégal mobilise 45 milliards de FCFA, la où la Côte d'Ivoire ne mobilise que 12 milliards de FCFA pour 42.000 km. Ce contraste montre combien, la question de l'entretien du réseau ivoirien doit être plus que jamais au c?ur du débat sur une infrastructure routière durable.

Il faut absolument que le Fonds d'Entretien Routier mobilise suffisamment de ressources pour l'entretien des ouvrages que la Banque Mondiale est entrain de financer. Il ne faudrait pas que l'on attende qu'elle fasse de l'entretien, une conditionnalité avant de nous ressaisir . Ces propos sont de M. Gnalin Enlohan Laurent, coordonnateur du CIPAST (in Frat Mat du 25 Août 2010). Propos d'autant plus pertinent que les exemples de dégradation du réseau routier sont légions sur le territoire ivoirien. A titre d'exemple, la côtière construite à coût de milliards de FCFA sur le littoral est-on ne peut- plus dégradée qu'une piste villageoise ne serait ; devenant du coup un calvaire pour tous les automobilistes qui s'y aventure. Pendant ce temps, que faisait le FER (Fonds d'Entretien Routier) ? Au point où le coordonnateur soit obligé de sonner l'alarme. Surtout que le problème des voieries en Côte d'Ivoire relève de l'entretien d'après réalisation. Aujourd'hui, avec le don IDA H N°3790 de la Banque Mondiale pour le PUIUR (Projet d'Urgence d'Infrastructures Urbaines), dans sa composante 4, certaines routes ont fières allures. Tout comme une quarantaine de pistes villageoises dotées de dalots. Il convient, si ce n'est encore fait, de repenser le mode de mobilisation des ressources financières pour l'entretien des routes. Car, on ne le dira jamais assez, la route précède le développement

K. Hyacinthe

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