Je ne peux pas affirmer que la corruption n'existe pas à l'Infs. La corruption existe ici. Mais, je n'en ai pas la preuve , a déclaré hier, devant la presse, le directeur général de l'institut national de formation sociale. Selon Aboua Koffi Joseph, qui présentait aux journalistes, la charte d'éthique dont vient de se doter son établissement, des agents viennent parfois dans son bureau pour lui rapporter que des personnes tentent de les corrompre. Ils disent que des gens leur proposent de l'argent pour que leurs enfants soient recrutés. Je leur ai toujours dit que tant qu'ils ne me citeront pas de nom, je ne pourrai rien contre cette pratique , a ajouté le directeur. La lutte contre la corruption est le 3e des 12 articles de la charte de l'Infs. Il appelle les agents à combattre ce fléau et le racket en toute circonstance. Ils doivent refuser toute somme d'argent en échange de faveurs. A en croire le dg, c'est l'ensemble du personnel et des étudiants de l'Infs qui a décidé de régir l'école de ces principes et de les respecter librement. A travers l'amélioration de la qualité de l'enseignement, cette charte pourrait permettre à l'Infs de mettre à la disposition du pays des agents compétents et intègres. Son instauration vise aussi à renforcer la crédibilité de l'institut vis-à-vis des organismes internationaux. L'article 1er recommande le respect des lois et règlements. Pourtant, il est reproché au directeur d'être lui-même dans l'illégalité à cause de son intérim qui dure depuis 4 ans. Sur la question, voici la réponse de M. Aboua Koffi : dites à ceux qui parlent d'égalité d'aller se renseigner pour savoir pourquoi mon intérim dure tout ce temps.
Cissé Sindou