Le ministre du Commerce, Yapo Calice, a donné, hier, au centre pilote de Port-Bouët, le top départ de la campagne de vérification périodique des instruments de mesure. Selon le directeur général du commerce intérieur, Kamissoko Mamadou Ba, elle vise à sécuriser et à valoriser les produits par des instruments déclarés par l'Etat. L'opération qui s'est estompée, il y a quatre ans, a dit le ministre Yapo Calice, a causé de nombreux préjudices aux opérateurs économiques et aux consommateurs. D'où la nécessité de sa reprise sur l'ensemble du territoire national. Elle va donc essentiellement consister sur trois mois à "contrôler les instruments de mesure déjà en service et qui ont subi au préalable toutes les autres vérifications et contrôles réglementaires avant leur mise sur le marché ". En d'autres termes, il s'agit d'une campagne de sensibilisation qui permettra de retirer du marché des instruments de mesure défaillants ou défectueux qui ne sont pas réparables ou ne répondant plus aux exigences réglementaires. En vue de lutter contre la cherté de la vie dans notre pays. A cette occasion, le ministre a invité les détenteurs d'instruments de mesure à se soumettre à l'opération. Pour montrer l'exemple, il a procédé, en compagnie de Mme Hortense Aka Anghui, maire de la commune de Port-Bouët, au contrôle des volucompteurs d'une station d'essence dans la commune citée. A l'issue de la vérification, une étiquette de code à barre " infalsifiable " a été mise sur les pompes par le ministre pour indiquer que les volucompteurs sont homologués et peuvent donc continuer à servir.
Cinthia R Aka